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Dans la centrale nucléaire de Natanz, à 270 km au sud de Téhéran, en Iran. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Malgré les efforts inlassables déployés par les participants au Plan et les États-Unis depuis avril 2021 pour résoudre les différends qui subsistent, les États-Unis et la République islamique d'Iran n'ont pas encore repris la mise en œuvre intégrale et effective du Plan d'action global commun et de la résolution 2231 sur le programme nucléaire iranien", a déploré Mme DiCarlo, ajoutant même que "l'espace diplomatique semble se réduire rapidement".
La secrétaire générale adjointe a assuré que le chef de l'ONU reste convaincu que la paix et la sécurité durables pour tous les États membres dépendent du dialogue et de la coopération et que le rétablissement du Plan Global est crucial pour assurer à la communauté internationale la nature pacifique du programme nucléaire iranien et permettre à l'Iran d'atteindre son plein potentiel économique.
"Nous encourageons toutes les parties, ainsi que le États Unis à reprendre leurs efforts pour régler les questions en suspens", a-t-elle déclaré, et ce, a-t-elle expliqué, "pour éviter que les avancées obtenues par le Plan Global au prix d'efforts ardus ne soient totalement perdues".
La mise en œuvre de la résolution 2231 du 20 juillet 2015, qui a approuvé le JCPOA, a été au menu lundi 19 décembre, d'une réunion d'information semestrielle au Conseil de sécurité de l'ONU. Les négociations concernant la relance de cet accord sont au point mort depuis septembre. Plusieurs problèmes ont surgi au cours des pourparlers, qui ont débuté en avril 2021.
L'Iran a demandé la garantie que tout nouvel accord ne sera pas annulé par une future administration américaine et a fait pression pour que les États-Unis retirent le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) de leur liste d'organisations terroristes étrangères désignées.
L'Iran et les États-Unis sont également en désaccord sur les sanctions à lever si le JCPOA est relancé.
APS/VNA/CVN