Cette décision "est une reconnaissance des avancées réalisées par l'Autorité palestinienne dans son projet de mise en place d'un État et de ses progrès par rapport aux engagements de sa feuille de route", a relevé le Foreign Office dans un communiqué.
Ce texte a été diffusé peu avant une rencontre entre le chef de la diplomatie britannique William Hague et le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, en visite à Londres.
Le gouvernement britannique a relevé le 7 mars le statut de la délégation palestinienne au rang de mission. Dans la hiérarchie diplomatique, la mission se situe un cran en-dessous d'une ambassade.
Intervenant un peu plus tard lors d'une conférence de presse conjointe avec M. Abbas, M. Hague a souligné que cette mesure ne signifiait pas "une reconnaissance de l'État palestinien", mais qu'elle était "un pas en avant".
Le Royaume-Uni "continue à soutenir la création d'un État palestinien, souverain, indépendant, aux côtés d'un État israélien en sécurité et en paix avec ses voisins", a fait valoir le ministre qui a appelé "à une reprise urgente des négociations, sur des bases claires incluant les frontières de 1967". "Nous travaillerons avec toutes les parties pour favoriser une percée décisive en 2011", a-t-il assuré.
Le processus de paix israélo-palestinien est actuellement au point mort. Le Quartette pour le Proche-Orient (Nations unies, États-Unis, Union européenne et Russie) est censé se réunir à Paris fin mars pour tenter de le relancer.
M. Abbas a à ce sujet souligné la nécessité, selon lui, de tenir des élections présidentielle et législatives d'ici à septembre. "Sans cela, nous ne pouvons pas parvenir à une solution politique", a-t-il souligné lors de la conférence de presse conjointe.
AFP/VNA/CVN