Lors d'une rencontre avec la presse, Kousa a affirmé que le gouvernement libyen fournirait toutes les facilités à la commission. Il a déclaré que la situation de sécurité dans son pays s'améliore. "Nous n'imposons ni le couvre-feu ni l'état d'urgence", a-t-il dit.
Selon le chef de la diplomatie libyenne, les forces gouvernementales sont maintenant dans la "position défensive", bien qu'elles aient pour mission de restaurer l'ordre. M. Kousa a indiqué que les militants liés à al-Qaïda dans l'Est de la Libye sont en grand nombre, appelant ceux qui menacent l'intégrité de la Libye et créer la panique à poser les armes.
À propos de la situation actuelle au Moyen-Orient, la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Jiang Yu, a déclaré le 8 mars que la Chine accorde une grande attention à cette réalité et préconise la résolution pacifique des conflits.
Elle s'est ainsi exprimée en réponse à une question concernant la conversation téléphonique de le 7 mars entre le ministre chinois des Affaires étrangères, Yang Jiechi, et Amr Moussa, secrétaire général de la Ligue arabe.
Au cours de leur entretien, ils ont échangé leurs points de vue sur les relations entre la Chine et la Ligue arabe ainsi que sur la situation au Moyen-Orient, a fait savoir Mme Jiang lors d'une conférence de presse régulière. La Chine accorde une grande attention à la situation au Moyen-Orient et espère que les conflits pourront être résolus de manière pacifique, à travers le dialogue, sur la base du respect de la souveraineté, de l'indépendance et de l'intégrité territoriale des pays concernés, a-t-elle précisé, citant les propos de M. Yang.
La Chine est persuadée que les nations arabes ont la sagesse et la capacité de rétablir la stabilité et le développement, a annoncé la porte-parole.
La Chine souhaite également que le Ligue arabe continue de jouer un rôle positif et constructif dans la résolution des affaires dans le monde Arabe.
La Russie, quant à elle, est contre toute ingérence militaire étrangère en Libye, a déclaré le 7 mars le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. "Nous ne considérons pas l'ingérence étrangère, surtout militaire, comme un moyen de résoudre la crise en Libye. Les Libyens doivent résoudre eux-mêmes leurs problèmes", a déclaré M. Lavrov, cité par les agences russes. M. Lavrov a souligné le 7 mars que les crimes contre les civils en Libye ne devaient pas "rester impunis".
Le secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh Rasmussen, a déclaré le 7 mars, pour sa part, que l'alliance "n'a pas l'intention d'intervenir en Libye" mais est prête à toute éventualité.
AFP-XINHUA/VNA/CVN