Le Premier ministre japonais Naoto Kan a exclu toute démission ou élection anticipée

Le Premier ministre japonais Naoto Kan a exclu le 7 mars toute démission ou élection anticipée, malgré le coup rude porté par la démission de son très médiatique ministre des Affaires étrangères pour une affaire de financement politique illégal.

Évoquant lors d'un débat au parlement la démission le 6 mars de son chef de la diplomatie, Seiji Maehara, M. Kan a une nouvelle fois écarté toute dissolution de la Chambre des députés ou démission de son gouvernement. "Beaucoup de premiers ministres se sont succédés sur une courte période avant moi", a-t-il noté, en rappelant qu'il était le cinquième chef de gouvernement en l'espace de cinq ans. "Je pense qu'il est préférable pour la population et pour notre système parlementaire de laisser les électeurs juger s'il est nécessaire de changer de gouvernement à l'issue des quatre années de législature", a dit M. Kan, nommé en juin 2010.

Le porte-parole du gouvernement, Yukio Edano, a été chargé d'assurer l'intérim jusqu'à la nomination d'un nouveau ministre des Affaires étrangères.

AFP/VNA/CVN

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