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La Première ministre britannique, Theresa May, le 19 octobre à Londres. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
À l'occasion d'un dîner de travail avec les dirigeants des 27 autres pays de l'Union européenne, Mme May doit réaffirmer sa volonté d'activer avant la fin mars 2017 l'article 50 du traité de Lisbonne, qui lancera les négociations de sortie de l'UE.
Ce calendrier a été salué par les dirigeants européens qui poussent pour un divorce rapide depuis le résultat du référendum du 23 juin.
Mais, Mme May a également provoqué des froncements de sourcils auprès des vingt-sept en insistant sur l'idée d'appliquer un contrôle de l'immigration des citoyens de l'UE.
Pour les partenaires européens, cette proposition va à l'encontre du principe de libre circulation et s'avère incompatible avec un accès sans conditions au marché unique.
"La vérité brutale est que le Brexit sera une perte pour nous tous. Il n'y aura pas de gâteaux sur la table, seulement du sel et du vinaigre", a souligné jeudi dernier 20 octobre le président du Conseil européen, Donald Tusk, qui craint un divorce houleux.
Selon une source proche de Downing Street, Mme May est pourtant prête à demander aux vingt-sept de l'aider pour négocier une séparation qui soit la moins douloureuse possible.
"Elle souhaite un Royaume-Uni fort qui devienne un partenaire d'une Union européenne forte. Elle ne veut pas que la procédure de sortie nuise à l'UE. Nous voulons du départ sans heurt et constructif qui minimise l'incertitude", a souligné cette source gouvernementale.
Dans le même ordre d'idée, la Première ministre va souligner la solidarité du Royaume-Uni, alors que la Syrie et le rôle de la Russie devraient dominer l'agenda à Bruxelles.
"Nous allons agir en tant que membre responsable, actif et engagé de l'UE jusqu'à notre départ", assure-t-on ainsi à Downing Street.