L'Iran et l'AIEA vont continuer leurs discussions

L'Iran et l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), dont une équipe poursuivait le 21 février une visite en Iran, vont poursuivre leurs négociations dans le futur, a déclaré le représentant iranien à l'AIEA, Ali Asghar Soltanieh.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Ramin Mehmanparast avait déclaré plus tôt que son pays était prêt à discuter de son programme nucléaire avec les grandes puissances, tout en estimant qu'il n'y a pas de "questions négociables" sur ce sujet.

"Le second round de discussions entre l'Iran et l'AIEA sur la coopération bilatérale s'est achevé il y a une heure à Téhéran", a déclaré M. Soltanieh, cité par l'agence Isna. "Ces négociations vont se poursuivre dans le futur", a ajouté le représentant à l'AIEA qui se trouve actuellement en Iran.

Le "second round des négociations portait sur la coopération et l'entente mutuelle entre l'Iran et l'AIEA", a-t-il encore dit, qualifiant les discussions, qui se sont tenues les 20 et 21 février, d'"intenses", mais sans donner plus de détails sur leur contenu.

La délégation de l'AIEA, arrivée le 20 février à Téhéran et menée par son directeur adjoint Herman Nackaerts, devrait discuter des "solutions diplomatiques à la question nucléaire", avait indiqué le 20 février la presse iranienne.

Sa mission de 48 heures, la deuxième en moins d'un mois, visait à éclaircir plusieurs aspects du programme nucléaire de l'Iran qui, selon l'AIEA, entretient depuis des années le doute sur ses objectifs réels.

La communauté internationale s'inquiète, en dépit des démentis de Téhéran, d'une possible dimension militaire de ce programme, condamné par six résolutions de l'ONU dont quatre assorties de sanctions que les pays occidentaux ont ensuite renforcées unilatéralement.

Le chef de la diplomatie iranienne Ali Akbar Salehi, lors d'une conférence de presse, le 21 février à Téhéran. 

Les dirigeants iraniens ont toujours affirmé que les activités nucléaires de l'Iran étaient purement pacifiques, et que son droit à la maîtrise du cycle nucléaire n'était pas négociable.

Les nouvelles discussions envisagées par l'Iran et le groupe des 5+1 États-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne) porteront bien notamment sur "les activités nucléaires" de Téhéran, a déclaré pour sa part M. Mehmanparast.

"Mais je ne pense pas qu'il y ait de questions négociables à propos des activités nucléaires" de l'Iran, qui s'inscrivent dans son "droit à posséder la technologie (nucléaire) à des fins pacifiques", a-t-il ajouté.

L'Iran a accepté la semaine dernière une proposition des 5+1 de reprendre des négociations centrées sur son programme nucléaire.

M. Mehmanparast a précisé que les deux parties devaient encore "fixer le cadre des négociations" et "parvenir à un accord final" sur leur ordre du jour, qui devrait comprendre, en plus du programme nucléaire iranien, "différents sujets" qu'il n'a pas précisés.

Le chef de la diplomatie iranienne Ali Akbar Salehi a "espéré" de son côté le 21 février que la confirmation d'une nouvelle rencontre avec les grandes puissances, ainsi que de sa date et son lieu, pourrait intervenir "le 25 ou 26 février".

AFP/VNA/CVN

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