>>L'Iran veut récupérer sa part du marché du brut d'avant les sanctions
>>L'Iran confirme accepter l'or, les monnaies locales ou le troc contre son pétrole
À la plate-forme de l’installation pétrolière de l’île de Khark, dans le golfe Persique. |
"Cela fait maintenant trois mois de suite que la Corée du Sud n'a plus importé de pétrole iranien", a annoncé le département des relations publiques du ministère. "La Corée du Sud a été le premier pays à mettre fin à ses importations de pétrole iranien suite aux menaces de sanctions des États-Unis", a indiqué Kasra Nouri, en charge des relations publiques du ministère, selon l'agence de presse SHANA.
Avant les menaces de sanctions américaines, Séoul importait 180.000 barils par jour de brut iranien, selon SHANA. En dépit de l'indignation de la communauté internationale, la Maison Blanche a remis en vigueur le mois dernier les sanctions contre l'Iran qui avaient jadis été suspendues dans le cadre de l'accord sur le nucléaire iranien.
Un premier ensemble de sanctions a pris pour cibles l'achat de devises américaines par Téhéran, le commerce de l'or et d'autres métaux précieux, et l'utilisation de graphite, d'aluminium, d'acier, de charbon et de logiciels industriels.
Un autre ensemble de sanctions doit entrer en vigueur le 5 novembre. Ces nouvelles sanctions viseront les secteurs portuaire, énergétique et logistique, l'industrie de construction des navires, les transactions liées au pétrole, et les transactions commerciales entre la Banque centrale d'Iran et les institutions financières étrangères.
Le président américain Donald Trump a décidé au mois de mai de retirer les États-Unis de l'accord international de 2015 sur le nucléaire iranien.
Xinhua/VNA/CVN