>>Réunion exceptionnelle du gouvernement britannique sur le Brexit
>>En pré-campagne pour les Européennes, Macron reçoit Merkel
Le président du Conseil de l'Europe, Donald Tusk, et la Première ministre britannique Theresa May, à Londres le 25 juin. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Les négociateurs étaient censés parvenir à un accord lors d'un sommet le 18 octobre à Bruxelles sur les termes du retrait britannique, prévu fin mars 2019, et sur les bases de leur relation future. Mais cet agenda semble de plus en plus intenable pour surmonter les derniers blocages qui subsistent.
Lors d'un sommet informel réuni à partir de mercredi soir à Salzbourg (Autriche), "je veux que nous passions en revue les progrès dans ces négociations", a souligné le président du Conseil européen, l'instance regroupant les dirigeants des 28 pays de l'UE, dans la lettre d'invitation qu'il leur a adressée mardi 18 septembre.
La Première ministre britannique Theresa May, cible d'une contestation permanente au Royaume-Uni, exposera brièvement sa vision des tractations lors d'un dîner mercredi dans la ville autrichienne. Les 27 peaufineront ensuite leur stratégie le lendemain, sans elle, pour les dernières semaines de négociation.
"Malheureusement le scénario d'un +no deal+ (absence d'accord) est encore envisageable. Mais si nous agissons avec responsabilité, nous pouvons éviter la catastrophe", a mis en garde M. Tusk.
Londres et Bruxelles ont jusqu'ici trouvé des compromis sur la plupart des questions liées au divorce, notamment sur son règlement financier et sur les droits des citoyens expatriés après le Brexit. Mais ils continuent de buter sur certains points, principalement sur la question du sort de la frontière irlandaise.
Les deux parties sont pourtant d'accord pour éviter le retour d'une frontière physique entre la province britannique d'Irlande du Nord et la République d'Irlande. En revanche, Londres conteste les termes du "filet de sécurité" ("backstop") demandé par l'UE pour garantir ce résultat.
AFP/VNA/CVN