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Photo fournie par l'agence iranienne Tasnim le 4 janvier d'un pétrolier battant pavillon sud-coréen escorté par des bateaux des Gardiens de la révolution après sa saisie dans le Golfe. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le Hankuk Chemi a été saisi, et son équipage arrêté, par les forces des Gardiens de la révolution - armée idéologique de la République islamique - le 4 janvier près du stratégique détroit d'Ormuz.
Téhéran accuse le pétrolier battant pavillon sud-coréen de pollution maritime.
Séoul avait aussitôt exigé la libération rapide du pétrolier et de ses 20 membres d'équipage de nationalités sud-coréenne, indonésienne, vietnamienne et birmane.
Le bateau a été saisi à une période où Téhéran pressait Séoul de débloquer plusieurs milliards d'euros gelés en raison de sanctions américaines.
"Dans un acte humanitaire de la part de l'Iran, l'équipage du bateau-citerne sud-coréen accusé de polluer l'environnement du Golfe persique a été autorisé à partir", a déclaré mardi 2 février Saïd Khatibzadeh, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.
Une décision prise après "une demande du gouvernement sud-coréen et avec la coopération du pouvoir judiciaire" en Iran, a-t-il poursuivi, ajoutant que l'affaire du pétrolier et de son capitaine était toujours en cours d'examen, sans plus de précision.
M. Khatibzadeh n'a pas précisé si les membres d'équipage concernés par cette autorisation avaient déjà quitté le territoire.
L'Agence de presse sud-coréenne Yonhap, faisant référence au ministère sud-coréen des Affaires étrangères, a indiqué mardi soir 2 février que le capitaine allait rester en Iran pour veiller sur le navire. Aucune précision n'a été donnée concernant un éventuel départ du pétrolier.