Arrestations à Bruxelles pour éviter des manifestations contre les mesures anti-COVID

Près de 500 personnes ont été arrêtées préventivement dimanche 31 janvier à Bruxelles pour empêcher deux manifestations interdites par les autorités contre les mesures anti-Covid, a déclaré un porte-parole de la police locale.

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Des policiers arrêtent des manifestants lors d'un rassemblement non autorisé contre les mesures anti-COVID, le 31 janvier à Bruxelles.
Photo : AFP/VNA/CVN

"488 personnes ont été arrêtées administrativement", principalement aux abords des gares de la capitale belge, a précisé ce porte-parole. Elles ont commencé à être libérées vers 14h00 GMT.

Une place située devant la gare centrale, où la mobilisation était la "plus large", a dû être évacuée, a-t-il ajouté. Parmi les personnes présentes figurent "des supporters de cinq ou six clubs" de football belge flamands et wallons.

Outre la gare centrale, les manifestants étaient appelés sur les réseaux sociaux à se rassembler à l'Atomium, un monument emblématique de la ville, où quelques dizaines de personnes étaient présentes.

La police belge a twitté des photos des objets récupérés sur certaines personnes arrêtées : couteaux, pétards, feu de bengale, gants renforcés ou encore un protège-dents. "Pas des objets pour un rassemblement pacifique", a-t-elle commenté.

"Nous rappelons qu’il n'y a aucune autorisation pour venir manifester ce dimanche 31 janvier", avait-elle insisté sur le même réseau social.

"Les personnes qui ont malgré tout l'intention de manifester à Bruxelles aujourd'hui seront abordées, dissuadées de rester et, si nécessaire, arrêtées administrativement", avait-elle prévenu.

La Belgique, qui compte 11,5 millions d'habitants, a déjà recensé plus de 20.000 décès liés au coronavirus depuis mars 2020.

Ce pays a récemment décidé d'interdire les voyages "non essentiels" vers et hors de son territoire jusqu'au 1er mars.

Depuis trois mois, les Belges sont partiellement confinés, avec les écoles ouvertes mais de multiples secteurs d'activité fermés (cafés, restaurants, salles de spectacles, de sport, etc.).

Aux Pays-Bas voisins, des émeutes ont eu lieu ces derniers jours contre l'instauration d'un couvre-feu pour faire face au COVID-19. Dimanche 31 janvier à Apeldoorn, dans le centre, quelque 400 protestataires se sont dispersés pacifiquement après une manifestation autorisée par le maire de la ville.

À Amsterdam, une importante présence policière a mis fin à une manifestation essentiellement pacifique, mais illégale, contre les mesures anti-COVID.

La police avait auparavant arrêté une trentaine de personnes à proximité "en raison du risque de trouble à l'ordre public", selon les médias néerlandais, après un arrêté d'urgence du conseil municipal interdisant toute manifestation autour de la célèbre place qui abrite les musées Van Gogh, Rijks et Stedelijk.


AFP/VNA/CVN

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