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Des Britanniques portent un masque de protection pour la lutte contre le COVID-19. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les voyageurs arrivant au Royaume-Uni, premier pays en Europe à avoir dépassé les 100.000 morts du COVID-19, doivent jusqu'à présent disposer d'un dépistage négatif et observer 10 jours de quarantaine.
La ministre de l'Intérieur, Priti Patel, s'exprimera à la Chambre des communes, Chambre basse du parlement, en début d'après-midi. Elle annoncera des mesures allant "plus loin", destinées à ce qu'il y ait "moins de flux" de personnes entrant dans le pays, a déclaré le ministre chargé des Communautés, Robert Jenrick, sur Sky News.
Selon la BBC, Mme Patel annoncera que les Britanniques et résidents au Royaume-Uni arrivant en Angleterre de pays très touchés par les variants du COVID-19, parmi lesquels de nombreux pays d'Amérique du Sud, l'Afrique du Sud et le Portugal, devront observer leur quarantaine dans des hôtels spéciaux, à leurs frais. Les arrivées depuis ces pays sont déjà interdites aux non résidents.
La ministre avait plaidé pour fermer complètement les frontières et une quarantaine en hôtel avait été évoquée pour toutes les arrivées, une proposition écartée en l'état par le Premier ministre Boris Johnson, a rapporté le quotidien The Times.
Avant l'allocution de la ministre, Boris Johnson affrontera les critiques des députés, lors de la séance hebdomadaire de questions au chef du gouvernement à la mi-journée. Mardi 26 janvier, il a dit avoir fait "tout ce qu'il a pu" contre la pandémie et présenté ses excuses pour le terrible bilan qui fait du Royaume-Uni le pays le plus endeuillé en Europe.
Le chef du gouvernement britannique est accusé d'avoir sous-estimé l'ampleur de la crise au printemps dernier, confiné trop tard et déconfiné trop vite l'été dernier, ignorant l'avis des scientifiques. Le gouvernement mise sur une campagne de vaccination massive pour sortir de la crise sanitaire. Plus de 6,8 millions de personnes ont déjà reçu une dose de vaccin contre le COVID-19.
Il cherche aussi à renforcer les contrôles aux frontières, laissées largement ouvertes jusqu'à récemment, pour éviter d'importer des variants potentiellement résistants aux vaccins. Mais les mesures retenues semblent aller moins loin qu'attendu.
"Nous aurions dû avoir des contrôles frontaliers complets l'année passée", a déclaré mercredi sur la BBC Jonathan Ashworth, chargé des questions de santé au sein du parti d'opposition travailliste.
APS/VNA/CVN