L'attaquant de Chelsea, Fernando Torres (gauche), face au défenseur de l'Atletico Madrid, Joao Miranda, en demi-finale aller de Ligue des champions, le 22 avril à Madrid |
Il y a eu des tacles, de l'engagement, de la stratégie, mais de jeu, très peu. La faute à un Chelsea déterminé à attendre, fort de la défense la plus imperméable du championnat d'Angleterre et de la perspective d'un match retour dans son antre de Stamford Bridge.
Du coup, pour sa première demi-finale de «C1» depuis quarante ans, l'«Atleti» a été contraint de jouer contre-nature, c'est-à-dire en ayant la possession du ballon. Et malgré une louable volonté d'enflammer le match et plusieurs occasions claires en fin de rencontre, on a le net sentiment que les Madrilènes ont laissé les Londoniens repartir avec ce qu'ils étaient venus chercher : un nul sans but.
Dans cette optique, José Mourinho avait choisi d'aligner trois milieux défensifs : David Luiz, Frank Lampard et John Obi Mikel. Contraint par l'enjeu et poussé par son public, c'est l'Atletico qui a tenté de faire le jeu en première période. Mais, privés d'espaces, les «Colchoneros» n'ont eu d'autre choix que de recourir aux frappes lointaines (2e, 34e, 45e+1), aux grands ballons aériens et aux coups de pied arrêtés.
C'est d'ailleurs sur une phase statique que Koke a généré la meilleure occasion de l'«Atleti» en première période, enroulant un corner direct sous la barre du gardien Petr Cech, contraint à une claquette. Mais, coup dur pour Chelsea, le portier s'est blessé en retombant sur une épaule et c'est le vétéran Mark Schwarzer (41 ans) qui a été contraint de prendre sa place (18e).
AFP/VNA/CVN