Le pilote britannique de l'écurie Mercedes, Lewis Hamilton, avec le V de la victoire, après avoir décroché la pole position au Grand Prix de Chine sur le circuit de Shanghaï, le 19 avril. |
Le pilote britannique de l'écurie Mercedes, Lewis Hamilton, avec le V de la victoire, après avoir décroché la pole position au Grand Prix de Chine sur le circuit de Shanghaï, le 19 avril. Photo : AFP/VNA/CVN |
Avec 1,6 litre de cylindrée au terme d’un «downsizing» (réduction de taille) voulu à tout prix par la Fédération internationale de l’automobile (FIA), ils sont désormais comparables, globalement, aux moteurs de deux autres championnats du monde - rallye (WRC) et tourisme (WTCC) - disputés par des voitures semblant plus proches de la série et labellisés par la toute-puissante FIA.
En termes de bruit, et même si la polémique a enflé depuis deux mois, ils sont résolument écologiques et politiquement corrects car ils font deux fois moins de bruit que les V8 de l’ère précédente. Du coup, les GP2 et Formules Renault 3.5 des catégories inférieures, avec des moteurs classiques, sont désormais plus bruyantes que des F1, ce qui console les nostalgiques des bouchons d’oreilles.
D’autres sont plus mesurés voire carrément positifs, comme ces ingénieurs convoqués vendredi à Shanghaï, en marge du GP de Chine, pour faire l’apologie des nouveaux moteurs. «La F1, en tant que catégorie-reine des monoplaces, se devait d’être à la pointe de la technologie. Nous avons senti qu’il fallait aller dans cette direction», a commencé Charlie Whiting, grand manitou de la technique à la FIA.
«Si nous ne l’avions pas fait, nous aurions perdu des constructeurs et dissuadé d’autres de venir», a ajouté Whiting. Puis il a détaillé: «Quand nous nous sommes réunis pour la première fois, le 27 avril 2010, nous avons fixé comme objectif d’être 50% plus efficaces. Ca s’est un peu dilué dans le temps mais nous sommes déjà à 35% d’efficacité en plus (et donc de consommation de carburant en moins) par rapport aux moteurs précédents».
AFP/VNA/CVN