Ligue 1 : Paris SG insubmersible, Lyon en crise

Paris SG, réduit à dix sur une décision contestable, a remporté le clasico à Marseille (2-1) et colle à Monaco en tête du classement du Championnat de France, alors que Lyon est en crise au soir de la 9e journée, le 6 octobre.

"L'argent ne fait pas le bonheur", pouvait-on lire sur une banderole marseillaise. Mais jouer à onze contre dix non plus et l'OM pourra méditer cette leçon.

Monaco et le PSG ont désormais tous deux 21 points chacun et l'ASM est seulement leader à la différence de buts (+11 contre +9 aux Parisiens). Par la faute de cette défaite, Marseille glisse de la 3e à la 4e place, au profit de Lille, car le LOSC a une meilleure différence de buts (+7 contre +6 aux Marseillais). Il n'y a pas de bon clasico sans une bonne polémique. Et la cuvée 2013 a été marquée par une décision arbitrale contestable.

L'attaquant du PSG, Zlatan Ibrahimovic, fête son but marqué sur penalty contre Marseille, le 6 octobre au Vélodrome

À la 30e minute, l'arbitre Clément Turpin, après une faute de Thiago Motta sur Mathieu Valbuena dans la surface, a donné un carton rouge au milieu parisien et a accordé un penalty. Si le penalty est logique - sur les ralentis, Motta, en retard, donne bien un coup sur un pied de Valbuena - l'exclusion du milieu international italien est très sévère et contestable.

Résultat : le PSG a joué à dix à partir de la demi-heure de jeu et André Ayew a ouvert le score sur penalty (1-0, 34e).

À dix, le PSG a enfin joué

Mais le PSG, réduit à dix, s'est alors mis à jouer, ce qu'il n'avait pas fait jusqu'ici, avec un Cavani toujours exilé à droite et un Ibrahimovic parfois relégué dans la peau d'un arrière gauche !

Et du coup, c'est le vrai latéral gauche de métier, Maxwell qui est venu égaliser d'une tête devant un Mandanda en retard dans sa sortie (1-1 juste avant la pause, 45e).

Puis Ibrahimovic a inscrit le penalty (logiquement accordé pour une faute de A. Ayew sur Marquinhos) de la victoire (1-2, 66e). Marseille peut nourrir des regrets.

Plus bas dans le classement, Lyon, coulé le 6 octobre à Montpellier (5-1), 14e après 9 journées de championnat, est en "crise" comme l'a dit son président Jean-Michel Aulas. "Il y a toujours une crise quand il y a une défaite aussi importante et une série de non-victoires (un seul match gagné sur les onze derniers toutes compétitions confondues)", a lancé Aulas sur la chaîne TV BeInSport.

Bordeaux respire enfin

"Je suis en danger, c'est sûr", a confié l'entraîneur lyonnais Rémi Garde, qui n'a cependant pas songé à démissionner.

Garde n'est pas pour l'heure menacé, à écouter Aulas : "Je sais que Rémi a encore plus de compétence que d'autres pour trouver des solutions". L'OL est à 4 points de la zone de relégation. Tous les voyants sont au rouge en L1 et l'Europa League ne fait pas rêver avec deux nuls en deux matches.

L'après-midi lyonnais fut un cauchemar entre erreurs défensives, deuxième but héraultais marqué par Mounier formé à l'OL et exclusion en fin de match de Gonalons...

Montpellier remonte à la 8e place, invaincu depuis sept matches de 1re div., et peut dire merci à Montano (doublé) et à Cabella, dernièrement pris en grippe par son public et qui s'est réconcilié avec un doublé et une passe décisive.

Bordeaux, qui n'avait plus gagné depuis le 24 août (soit sept matches consécutifs sans succès, toutes compétitions confondues) a profité de la venue de l'avant-dernier, Sochaux, pour renouer avec la victoire (4-1).

AFP/VNA/CVN

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