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Monaco, porté par son capitaine Radamel Falcao, reste sur un succès facile contre Montpellier en Coupe de France à Louis-II, le 31 janvier. |
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Dans l'autre championnat, celui qui n'inclut pas le Paris SG, lointain leader de L1, Marseille a pris une avance sur Monaco et Lyon à la faveur de sa victoire, au final désinvolte, sur Metz (6-3) vendredi soir 2 février.
Avec respectivement trois et quatre points d'avance sur Lyon et Monaco, qui s'affrontent dimanche soir 4 février, l'équipe de Rudi Garcia peut voir venir tranquillement. Car sans jouer, Marseille reprendra des points sur au moins un de ses deux adversaires. Pourtant, Bruno Genesio l'entraîneur de Lyon est catégorique.
"Pour la deuxième place, cela se jouera jusqu'à la fin, dit-il. Après chaque journée, il y aura un classement qui pourra être complètement différent d'une journée à une autre. Deuxième, troisième ou quatrième selon les résultats ou les événements".
"Je le dis depuis longtemps, la lutte pour la deuxième place se poursuivra jusque fin avril, début mai", abonde, pour sa part, Leonardo Jardim l'entraîneur de Monaco.
Sidibé a "hâte"
Alors ce choc de la 24e journée ne servirait-il à rien ? "Gagner, peut être la démonstration des qualités des joueurs de Monaco", ose enfin le capitaine Radamel Falcao, avant de poursuivre : "Mais si le résultat n'est pas positif. On ne lâchera pas. Il faudra continuer à lutter pour chaque match".
Habitué à ce type de challenge, l’expérimenté +Tigre+ estime que le match offrira "une grande motivation pour tous les joueurs" de Monaco.
En face, Genesio vise un registre différent. Il craint que l'enjeu ne déstabilise les siens. "Il faut parler du jeu plus que de l'enjeu car, inconsciemment, cela met une pression supplémentaire à de jeunes joueurs, estime-t-il. Ils ne sont peut-être pas encore prêt à assumer tout cela, même s'ils le font déjà très bien. Au-delà de ce que l'on pouvait espérer".
Le gardien Anthony Lopes et l'OL devront rebondir après leur défaite face à Bordeaux, le 28 janvier, au Matmut Atlantique. |
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Malgré ses mots, le responsable lyonnais ne peut s'empêcher de reconnaître l'importance capitale de la rencontre. "On le sait, rétorque-t-il. Ce n'est pas la peine d'en rajouter. Voilà pourquoi j'insiste beaucoup sur le jeu".
À Monaco, en revanche, cette pression d'une affiche digne des compétitions européennes, on aime. "J'ai hâte de jouer Lyon", disait Djibril Sidibé, mercredi soir 31 janvier dès la qualification acquise, contre Montpellier (2-0), pour la finale de la Coupe de la Ligue. "Moi aussi, lançait Kamil Glik. On a fait ce qu'on avait à faire. Maintenant, c'est 100% focus sur le championnat".
"Les plus forts mentalement sur le podium"
De leur côté, Lyon et Marseille disputeront un tour de Ligue Europa au cœur du mois de février. "Oui, mais cela ne changera pas grand chose, glisse Jardim. Nous aussi, on avait enchaîné en Coupe d'Europe la saison dernière. Et Monaco a été champion".
Mais pour en revenir à Lyon, "c'est un gros match, les joueurs sont très motivés", prévient le coach monégasque. Un peu revanchard également après avoir été battu deux fois 3-2 par l'OL cette saison, en championnat puis en Coupe de France ?
"Non, le foot n'est pas affaire de revanche, lance-t-il. Mais les matches entre deux équipes au même objectif sont toujours plus importants". En effet, cela permet de prendre un ascendant psychologique.
D'ailleurs, Genesio le résume parfaitement. "Les deux équipes les plus solides mentalement termineront sur le podium, conclut-il. C'est important de bien l'intégrer. Il n'y aura pas que le jeu et le terrain. Les aspects psychologiques et mentaux entreront beaucoup en ligne de compte".
Donc si lui et son acolyte Jardim disent que "rien ne sera fini après ce match, dans un sens comme dans l'autre", le vainqueur pendra toutefois une option importante. Dans ce sens, ce choc ressemble quand même un peu à une finale...
AFP/VNA/CVN