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Le joueur colombien de Monaco, Radamel Falcao (gauche), vient de marquer un deuxième but contre Montpellier, en demi-finale de la Coupe de la Ligue. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Comme la saison dernière en finale de cette même épreuve (victoire parisienne 4-1), Monaco se frottera une fois de plus à "l'ogre parisien", comme l'appelle Djibril Sidibé.
Ce sera la troisième fois de la saison après les deux victoires parisiennes, lors du Trophée des champions (2-1) et de la 14e journée de L1 (2-1). En attendant une dernière explication au Parc des Princes, le 15 avril pour le compte de la 33e journée. Un nouveau clasico français en quelque sorte...
Pourtant, cela n'a pas été simple pour Monaco. Car malgré le score flatteur, les hommes de Leonardo Jardim ont été plus que ballotés durant plus d'une heure dans une rencontre où, comme la veille entre le PSG et Rennes, l'arbitre a eu recours à la vidéo à plusieurs reprises sur des actions cruciales et litigieuses. D'ailleurs, Monaco débutait très bien. Sidibé, de retour sur son côté droit, était entreprenant. Et les attaquants monégasques effectuaient un excellent travail de harcèlement.
Cette domination monégasque de début de match était symbolisée par le plat du pied de Raggi sur un centre de Sidibé. Trop académique cependant pour tromper Lecomte (13).
La défense à cinq de Montpellier semblait lourde. Certes, Aguillar avait été le premier à cadrer une frappe (11). Mais c'était tout.
À la suite d'une nouvelle offensive de Sidibé, ponctuée d'un petit pont, Falcao récupérait le ballon avant d'enchaîner parfaitement: contrôle orienté pour se lever la balle et reprise croisée petit filet (1-0, 15).
Pénalty et but refusés à la vidéo
Monaco avait fait le plus dur. Dans la foulée, Jovetic pensait même obtenir un pénalty à la suite de la sortie de Lecomte dans ses pieds (17). M. Delerue indiquait le point de sanction, avant de faire appel à la vidéo. Puis de se reprendre, après avoir revu une action pourtant bien difficile à juger. Même au ralenti...
Contrairement à la demi-finale de la veille à Rennes, cette décision n'échauffait pas les esprits. Ceux des Monégasques demeuraient d'ailleurs concentrés sur un seul objectif : marquer à nouveau.
Le milieu brésilien de Monaco, Rony Lopes (droite), à la lutte avec le défenseur de Montpellier, Nordi Mukiele, en demi-finale de la Coupe de la Ligue. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le premier quart d'heure avait été ponctué par un but, il en était de même pour le deuxième. Encore une fois, le "Tigre" était à la conclusion d'un beau mouvement collectif impliquant Raggi puis Rony Lopes, passeur décisif (2-0, 29).
Plutôt en difficulté en 2018, touché à un genou à Marseille (sept points de suture), le capitaine monégasque n'avait plus marqué depuis le 16 janvier et, surtout trois matches consécutifs. Il répondait aux critiques en champion et inscrivait son 22e but de la saison, toutes compétitions confondues.
Le problème pour les Monégasques, c'est qu'au retour des vestiaires, Montpellier montait en puissance et Monaco devenait fébrile. Sambia passait Sidibé dans la surface avant de voir Subasic s'imposer sur sa tentative (58).
Devant tant de difficultés, Jardim sortait Boschilia et Jovetic, pour faire entrer Balde et Tielemans (65). Dans la foulée, Monaco marquait à la suite d'un une-deux Lopes-Falcao. Mais, après assistance vidéo, M. Delerue jugeait le passeur colombien hors-jeu et annulait le but (66). L'espoir demeurait donc pour Montpellier, qui poussait jusqu'au bout. En vain.
AFP/VNA/CVN