Dopage
L'AMA enquête sur les flacons de nouvelle génération

L'Agence mondiale antidopage (AMA) a annoncé dimanche 28 janvier qu'elle avait lancé une enquête pour déterminer si les flacons de nouvelle génération utilisés pour les contrôles antidopage après le scandale des JO-2014 de Sotchi (Russie) étaient bien infalsifiables.

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Logo du siège social de l'Agence mondiale antidopage à Montréal
Photo : AFP/VNA/CVN

L'AMA a expliqué dans un communiqué qu'elle avait été alertée le 19 janvier par les responsables du laboratoire de Cologne (Allemagne) qui ont découvert que "les flacons pouvaient être ouverts manuellement après congélation".

"L'enquête porte sur la nouvelle génération de flacons de sécurité dit +BEREG-Kit Geneva+ et recommandera des mesures adéquates, si besoin, pour maintenir l'intégrité du processus du contrôle antidopage", a précisé l'instance mondiale de lutte contre le dopage basée à Montréal.

L'AMA a aussitôt contacté le fabricant de ces flacons, le groupe suisse Berlinger, qui lui a indiqué le 27 janvier "avoir réalisé des tests qui n'ont pas permis de répliquer le problème mis en avant".

L'AMA n'a pas indiqué si les flacons en question devaient être utilisés lors des JO-2018 de Pyeongchang (9-25 février), renvoyant vers le Comité international olympique (CIO).

À moins de deux semaines des JO-2018, cette alerte du laboratoire de Cologne interpelle.

"L'AMA reconnaît que si cette situation devait être confirmée, elle soulevera des inquiétudes et des questions, mais nous voulons assurer les sportifs et les autres parties prenantes que l'AMA est déterminée à explorer cette question à fond avec Berlinger", a-t-elle indiqué.

Les flacons qui servent à entreposer les échantillons prélevés sur les sportifs jusqu'à leur analyse, ont été conçus en 2017 en réponse aux révélations du rapport McLaren sur le dopage d'État en Russie.

L'avocat canadien Richard McLaren avait mis en évidence que durant les JO-2014 de Sotchi, les autorités russes avaient mis au point un dispositif pour desceller des flacons sans laisser de traces.

Cela leur permettait de substituer aux échantillons prélevés sur des sportifs russes dopés des échantillons "propres".

AFP/VNA/CVN

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