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Les anneaux olympiques sur l'Esplanade du Trocadéro à Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"On a six ans (...) pour montrer que ce projet est utile et qu'il va permettre à une génération, la jeunesse, de faire un peu plus de sport, de comprendre les valeurs du sport et ses intérêts", a expliqué le patron du Comité d'organisation des jeux (Cojo), Tony Estanguet.
"On a six ans pour montrer que ces jeux peuvent être utiles", a-t-il insisté, aux côtés des ministres de l'Education nationale et des Sports, Jean-Michel Blanquer et Laura Flessel, et de la secrétaire d'État en charge des personnes handicapées, Sophie Cluzel.
En guise de lancement, l'ancien champion de canoë a visité la Cité scolaire Michelet, à Vanves (Hauts-de-Seine), où une classe dispose d'un label du Comité national olympique et sportif français (Cnosf).
Au programme, un cours d'histoire-géo qui aborde l'histoire du XXe siècle, et notamment sa géopolitique, à travers les jeux Olympiques, des ateliers de sport et des mises en situation de handicap, comme le judo pour les malvoyants, le ceci-judo.
"Les enfants sont plus réceptifs, ils viennent sans a priori", a expliqué Nantenin Keita, multiple médaillée aux jeux Paralympiques de Pékin-2008, Londres-2012 et Rio-2016, du 100 au 400 mètres. "S'ils sont, entre guillemets, +éduqués+ au handicap, au handisport et à la différence en général, ça va faciliter le changement, et ils pourront eux-mêmes +éduquer+ leurs parents", a-t-elle ajouté.
Plus de 400 établissements scolaires sont concernés cette année par l'opération, a indiqué le comité Paris-2024, qui espère généraliser le dispositif d'ici aux jeux olympiques. Tout au long de la semaine, des centaines de sportifs vont aller à la rencontre des élèves pour leur faire partager expérience.