Des tirs de la défense anti-aérienne et plusieurs fortes détonations ont été entendus à l'aube le 24 mars dans la capitale libyenne, selon un journaliste de l'AFP, qui n'était pas en mesure de préciser l'origine des détonations. [/summ]
[body] Des raids aériens de la coalition avaient déjà visé Tripoli le 23 mars.
En début de soirée, une forte explosion s'était produite sur une base de l'armée de terre libyenne dans la région de Tajoura, à 32 km à l'est de Tripoli, ont indiqué des témoins qui ont vu des flammes s'élever sur la base après l'explosion.
L'agence officielle libyenne JANA a accusé la coalition internationale d'avoir "visé un quartier résidentiel", faisant un "nombre important de morts parmi les civils" lors des raids le 23 mars sur la banlieue est de Tripoli. La coalition menée par les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne va "continuer les frappes aériennes" en Libye, a déclaré le 24 mars le chef de la diplomatie française, Alain Juppé.
Les pays de l'Alliance atlantique n'ont pas réussi à se mettre d'accord pour qu'elle prenne le commandement de la zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye. La Turquie a refusé de donner son feu vert, demandant en préalable un arrêt des bombardements en Libye, ce que Paris refuse.
L'OTAN est pour le moment chargé de surveiller l'embargo sur les armes à destination de la Libye, et six navires de l'Alliance ont commencé à patrouiller au large du pays.
Les avions de la coalition ont effectué 97 sorties au cours des 24 dernières heures, frappant des chars et des batteries anti-aériennes, ont annoncé les forces américaines.
Le secrétaire à la Défense américain, Robert Gates, a déclaré au Caire qu'il n'y avait pas de "calendrier" pour la fin des opérations.
AFP/VNA/CVN