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L'ancien dirigeant militaire Pervez Musharraf. |
M. Musharraf a embarqué dans un vol de la compagnie Emirates à destination de Dubaï, qui a quitté l'aéroport de Karachi à 03h55 (22h55 GMT). "Il était la dernière personne à embarquer dans l'avion, puis la porte a été fermée", a précisé une source aéroportuaire, selon laquelle le général retraité paraissait "détendu".
Ses avocats affirment qu'il a besoin de soins d'urgence à la colonne vertébrale qui ne sont pas disponibles au Pakistan.
"Je me rends à l'étranger pour des soins mais je reviendrai pour affronter les affaires me concernant", a déclaré M. Musharraf, cité par un porte-parole de son parti à Karachi. "Je suis un commando. J'aime ma patrie", a ajouté le militaire.
"Six à huit semaines sont nécessaires pour le traitement et ensuite il devrait rentrer chez lui", a expliqué Amjad Malik, un porte-parole du parti de M. Musharraf à Dubaï.
Le général septuagénaire s'était vu interdire de quitter le territoire suite à son retour dans le pays en 2013, après cinq ans d'exil à Dubaï. Son nom avait té inscrit sur une liste noire de personnalités interdites de sortie du territoire.
Mais mercredi 16 mars, le plus haut tribunal au pays a levé cette disposition. Le gouvernement, qui avait déjà fait appel en juin d'une décision similaire de la Cour suprême, a cette fois autorisé son départ à l'étranger.
"Aujourd'hui, les avocats du général Musharraf ont déposé une demande formelle dans la foulée de la décision de la Cour suprême. Le gouvernement l'a autorisé à se rendre à l'étranger pour des soins médicaux", a déclaré le ministre de l'Intérieur, Chaudhry Nisar.
Le gouvernement fédéral avait interdit à Musharraf de quitter le pays en 2008, ce dernier étant accusé de haute trahison et du meurtre de l'ancien Premier ministre Benazir Bhutto.
AFP-Xinhua/VNA/CVN