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L'ex-Premier ministre malaisien Najib Razak (centre) se présente au siège de la Commission anti-corruption de la Malaisie à Putrajaya. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Ces trois enquêteurs sont le procureur général Tommy Thomas, le chef de la Commission de lutte contre la corruption, Mohd Shukri Abdull, et le chef de la Division d’enquêtes sur les délits commerciaux, Amar Singh Ishar Singh, a rapporté le Star Online.L'avocat de M. Najib, Badrul Hisham Abdullah, a déclaré que cette décision était motivée par le fait que la plainte avait été déposée avant que son client n’apparaisse devant la Cour suprême. "Nous devons réévaluer le procès car le scénario a changé", a-t-il dit.
Le 30 juin, M. Najib avait intenté une action contre les trois personnes susmentionnées du fait qu’elles avaient affirmé que l'ex-Premier ministre avait détourné le fonds liés à la société SRC International, filiale de 1MDB, fonds souverain créé par M. Najib lors de son arrivée au pouvoir en 2009 et aujourd'hui fortement endetté. Le 4 juillet, l'ex-Premier ministre malaisien Najib Razak a été inculpé de corruption, au lendemain de son arrestation. Il est accusé d'avoir accepté un pot-de-vin de 42 millions de ringgit (10,5 millions de dollars) et de trois autres délits d'abus de confiance lorsqu’il occupait les postes de Premier ministre et de ministre des Finances.
Il encourt jusqu'à 20 ans de prison pour chaque chef d'inculpation et a plaidé non coupable. Le tribunal a exigé que l'ex-Premier ministre, qui a été libéré sous caution plus tard dans la journée, remette ses deux passeports malaisiens. Le procès devrait avoir lieu début février 2019. L'affaire 1MDB fait l'objet d'enquêtes dans plusieurs pays, notamment à Singapour, en Suisse et aux États-Unis.
VNA/CVN