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Le général John Nicholson échange avec Mike Pompeo (droite) à bord d'un avion le 9 juillet en Afghanistan. |
Le général américain John Nicholson a rencontré des responsables afghans à Kandahar, où il aurait déclaré, selon plusieurs médias, que Washington était "prêt" à discuter avec les talibans. Un discours divergeant de la ligne habituelle, qui consiste à laisser à Kaboul le soin de mener le processus de paix dans le pays. Le général Nicholson a indiqué dans un communiqué que ses déclarations avaient été déformées et qu'il appuyait simplement les récents propos du secrétaire d'État américain Mike Pompeo. Ce dernier avait dit en juin dernier que les États-Unis étaient prêts à "soutenir, faciliter et participer" à d'éventuels pourparlers de paix.
"Les États-Unis ne se substituent pas au peuple afghan ou au gouvernement afghan", insiste le général Nicholson dans le communiqué. Le lieutenant-colonel Martin O'Donnell, porte-parole de la mission "Resolute Support" de l'OTAN, a ajouté que les États-Unis exploraient "toutes les voies" possibles pour faire avancer les efforts de paix. "Mais c'est un processus qui reste conduit par les Afghans", a-t-il précisé.
Selon l'édition dominicale du New York Times, le gouvernement Trump aurait demandé à ses hauts diplomates de chercher à engager des négociations directes avec les talibans. Les insurgés clament depuis longtemps leur volonté de ne négocier qu'avec Washington. Les États-Unis insistent pour que le gouvernement afghan soit impliqué.
AFP/VNA/CVN