>>Trump assure être "prêt" pour son face-à-face avec Poutine
>>Poutine et Trump se rencontreront en juillet
Le président russe Vladimir Poutine (droite) et son homologue américain Donald Trump, lors d'un sommet du G20 à Hambourg le 7 juillet 2017. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
De la Syrie à la Crimée, nombre de diplomates et d'analystes redoutent qu'il ne fasse une série de concessions à l'homme fort du Kremlin. "C'est une bonne chose de se rencontrer. Je crois aux rencontres", a déclaré sur CBS le président américain, tout en assurant avoir des "attentes limitées".
Vladimir Poutine, qui est attendu en fin de matinée après avoir assisté à Moscou à la victoire de la France en Coupe du monde, est lui resté bouché cousue sur ses attentes, ses objectifs et sa stratégie. "L'état des relations bilatérales est très mauvais", a seulement concédé son conseiller Yuri Ushakov. "Nous devons commencer à les rétablir".
La Syrie en bonne place
La Syrie figurera en bonne place dans les débats. Le président américain est impatient de prendre ses distances avec ce conflit et de retirer les troupes américaines présentes sur place. La Russie, à l'inverse, présent militairement sur place depuis 2015 en soutien au régime de Bachar al-Assad, entend plus que jamais y jouer les premiers rôles.
Les deux hommes ont rendez-vous en début d'après-midi au palais présidentiel, au coeur de la ville portuaire qui a une longue tradition d'accueil de sommets Est-Ouest. Au programme: un face-à-face avec leurs seuls interprètes, un déjeuner de travail avec leurs équipes et une conférence de presse commune.
Donald Trump comme ses prédécesseurs démocrates et républicains ont, bien sûr, déjà rencontré Vladimir Poutine. Mais le format de la rencontre, comme son timing, font du face-à-face d'Helsinki un rendez-vous à part.