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La cheffe du programme de l’ONU pour l’environnement, Inger Andersen, à Busan en République de Corée, le 25 novembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Nous sommes inquiets de l'obstruction continue de pays", a déclaré la ministre française de l'énergie Olga Givernet lors d'une conférence de presse aux côtés des délégués du Panama, du Mexique, des îles Fidji, du Rwanda et de l'Union européenne.
"Nous sommes la coalition de ceux qui veulent" un traité ambitieux, a déclaré le représentant des îles Fidji, Sivendra Michael, au dernier jour des négociations, censées déboucher dimanche soir ou lundi matin 2 décemrbe à l'aube, sur un texte de traité.
Mais aucun représentant de pays comme la Chine et les États-Unis, les deux premiers producteurs de plastique dans le monde, ni de la Russie ou des autres pays producteurs de pétrole n'était présent à la conférence de presse de la coalition.
Si un accord n'intervenait pas avant la fin des négociations prévue dimanche soir 1er décembre, la cheffe de la délégation mexicaine Camila Zepeda a fait valoir que ces pays pouvaient d'ores et déjà commencer à avancer ensemble pour limiter l'impact de la pollution plastique.
"Le plastique au Panama est une arme de destruction massive (...) nous sommes ici pour négocier le traité mondial le plus important pour la survie de l'humanité" a fait valoir Juan Carlos Monterrey, le représentant du Panama.
Selon cette coalition nouvellement formée, le texte en cours de négociation devrait comporter à la fois des restrictions sur la production mondiale de plastique et une liste de produits dangereux annexée au traité, ce que des pays comme l'Arabie Saoudite, la Russie ou l'Iran producteurs du pétrole -la matière première du plastique- refusent osbtinément depuis le début de la semaine.
AFP/VNA/CVN