Les violences persistent en Syrie malgré le cessez-le-feu mis en place par l'ONU

Les violences persistaient le 5 mai à Damas, capitale de Syrie, et dans la province d'Alep dans le Nord du pays, malgré un cessez-le-feu mis en place par l'ONU, causant neuf morts et plusieurs blessés.

Des observateurs de l'ONU visitaient la banlieue de Madaya de Damas, le 6 mai.                                                                                                     Photo : AFP/VNA/CVN

Damas et la province d'Alep ont été les théâtres de nombreux attentats-suicides récemment. Un attentat à la voiture piégée a frappé le 5 mai au soir la banlieue de Daf al-Shouk, dans Damas, causant deux morts et cinq blessés. À Alep, une voiture chargée d'explosifs a explosé tôt le 5 mai, tuant six personnes, dont une femme et ses deux enfants. Pendant ce temps, un médecin lieutenant-colonel a été tué dans des tirs lancés depuis la voiture, ont rapporté les médias officiels.

À Damas, une bombe posée en bord de route a explosé le 5 mai au matin dans la banlieue de Joubar, causant quelques dégâts. Une autre explosion a frappé le cœur de Damas, le même jour, lorsque deux engins explosifs plantés sous un camion militaire a explosé au marché d'al-Khuja près d'une coopérative alimentaire militaire, endommageant neuf voitures. Les dernières violences ont éclaté lorsque les observateurs de l'ONU en Syrie visitaient les banlieues de Douma et de Harasta de Damas, deux des zones où il y avait le plus d'affrontements graves entre les rebelles armés et les troupes gouvernementales.

Le 27 avril, le général Robert Mood, chef de la mission d'observation des Nations unies en Syrie, a visité la ville côtière de Latakia et la province d'Idlib (Nord du pays) et a appelé toutes les parties en Syrie à coopérer pour rétablir la sécurité et la stabilité. Selon lui, tout le monde peut aider la Syrie à passer de la violence à la paix et à éviter les opérations d'assassinats violents. Il a également invité les instances internationales à l'intérieur et à l'extérieur de la Syrie à aider à atteindre cet objectif.

Pendant ce temps, Yasser al-Shoufi, gouverneur de la province d'Idlib, a déclaré que les groupes terroristes ont violé le cessez-le-feu et ont tiré parti de la présence d'observateurs pour commettre des crimes odieux et pour terrifier les citoyens. Les observateurs ont été déployés sur les lieux des affrontements à travers la Syrie dans le centre de Hama, à Homs, à Idlib (Nord) et dans les provinces méridionales de Daraa.

Ils sont arrivés il y a deux semaines pour surveiller le cessez-le-feu mis en place par l'ONU, qui fait partie d'un plan en six points mis en avant par l'envoyé conjoint de l'ONU et de la Ligue arabe, Kofi Annan, lequel est entré en vigueur le 12 avril. Toutefois, en dépit de leur présence, la violence n'a pas diminué de manière efficace avec les rapports quotidiens de meurtres, d'enlèvements et d'attentats à la bombe.

Également le 5 mai, le gouvernement a libéré 265 détenus "impliqués" dans le soulèvement populaire contre le président syrien Bachar al-Assad depuis mars dernier, a rapporté l'agence de presse SANA. La libération, une des conditions du plan de paix en six points, est venu deux jours avant une élection législative prévue en Syrie. Selon l'agence SANA, au moins 4.000 détenus ont été libérés depuis novembre dernier.

XINHUA/VNA/CVN

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