Les candidats Nicolas Sarkozy (gauche) et François Hollande |
Le candidat socialiste et le président conservateur ne sont plus séparés que par 4 points contre 10 points à la fin de la semaine dernière, selon l'enquête Ifop-Fiducial pour Paris-Match publiée le 4 mail. Il s'agit du plus faible écart entre eux depuis le premier tour le 22 avril.
Cette enquête Ifop-Fiducial dite "en continu" est réalisée quotidiennement auprès de 300 à 350 électeurs. La vague du jour est cumulée avec celle des deux jours précédents.
Elle révèle une tendance nette ces derniers jours : à la fois un recul de François Hollande et une progression de Nicolas Sarkozy, qui a mené une campagne très à droite et agité le spectre d'une récession économique d'ampleur si la gauche arrivait au pouvoir.
François Hollande a perdu trois points en une semaine et un point par rapport à jeudi (3 mai). Nicolas Sarkozy en a gagné trois en huit jours et un en 24 heures, selon cette enquête.
Le candidat socialiste pourra compter sur un bon report (84%) des électeurs du candidat de la gauche radicale Jean-Luc Mélenchon (11% au premier tour), soit deux points de plus que le 23 avril.
Ceux du centriste François Bayrou, qui a annoncé le 3 mai qu'il voterait pour François Hollande sans donner de consigne de vote générale, sont plus enclins toujours à voter à droite : 32% s'abstiendraient, 37% se prononceraient pour M. Sarkozy et 31% pour M. Hollande.
Les électeurs de la candidate d'extrême droite Marine Le Pen (17,9%) voteraient largement pour Nicolas Sarkozy (55%), seraient 26% à s'abstenir et 19% à se reporter sur M. Hollande.
84% des personnes interrogées se disent "sûres de leur choix", selon l'Ifop. Ce sondage a été réalisé en ligne du 1er au 4 mai auprès d'un échantillon de 1.225 personnes inscrites sur les listes électorales, extrait d'un échantillon de 1.267 personnes représentatif de la population française âgées de 18 ans et plus (méthode des quotas).
AFP/VNA/CVN