La secrétaire d'État américaine Hillary Clinton, le 4 mai à Pékin. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
En visite en Chine, Mme Clinton a redit que le récent tir d'une fusée par Pyongyang signifiait que la RPDC voyait de meilleures relations avec le monde "non pas comme un but, mais comme une menace".
"La nouvelle direction à Pyongyang a encore la possibilité de changer (de politique) et d'accorder la priorité à son peuple", a dit Mme Clinton lors des discussions du "dialogue stratégique et économique" annuel entre la Chine et les États-Unis.
"Les États-Unis les accueilleraient et travailleraient avec eux (les Nord-coréens) s'ils s'attachaient à honorer leur promesse et à rejoindre la communauté internationale, à nourrir (correctement) et à éduquer leur citoyens", a dit Mme Clinton, selon son discours distribué à l'avance.
"Étant donné les derniers gestes de la Corée du Nord, tout observateur raisonnable doit se demander si elle a réellement envie d'améliorer ses relations (avec la communauté internationale) ou de respecter sa parole", a ajouté Mme Clinton.
Washington a suspendu son aide alimentaire à ce pays après le tir raté le 13 avril d'une fusée. "Nous reconnaissons le rôle que la Chine a joué jusqu'à présent et nous espérons que nous pourrons continuer ensemble à (essayer) de faire comprendre à la Corée du Nord que la force et la sécurité viendront du fait que le peuple aura eu la priorité, et non pas de la provocation", a dit Mme Clinton.
AFP/VNA/CVN