Un lieu d’attentat, le 16 août dans la ville de Kirkuk en Irak. |
L'Irak a connu deux journées particulièrement sanglantes qui sont venues émailler ce mois sacré, au cours duquel les musulmans sont tenus de s'abstenir de boire, manger, fumer ou d'avoir des relations sexuelles du lever au coucher du soleil.
Le 23 juillet, 113 personnes ont péri et 259 autres ont été blessées lors d'une série d'attaques qui ont touché tout le pays. Et le 16 août, une nouvelle vague d'attaque a fait 82 morts et 270 blessés.
En Irak, le ramadan a débuté le 21 juillet et s'est terminé le 18 août pour les sunnites et certains chiites, et le 20 août pour le reste du pays.
"Les terroristes sont plus enclins à mener (des attentats-suicide) pendant le ramadan car c'est une période de l'année pendant laquelle le martyr et le sacrifice ont une résonance particulière", explique John Drake, spécialiste de la sécurité au sein du groupe AKE.
Si les violences ont considérablement diminué par rapport aux sanglantes années 2006-2007, elles restent encore très fréquentes en Irak, souvent sur fond de fortes tensions confessionnelles.
AFP/VNA/CVN