Une fusillade fait trois morts, le 13 août à College Station au Texas. |
La police a confirmé le décès d'un de ses officiers et d'une autre personne, évoquant également trois autres policiers et une femme blessés. Selon la presse locale, l'auteur présumé de la fusillade est quant à lui mort des suites de ses blessures après avoir été interpellé par les forces de l'ordre. Selon le chef adjoint de la police locale Scott McCollum, un policier s'était rendu dans une maison proche du campus de l'université A&M, qui compte près de 50.000 étudiants, pour donner un avis d'expulsion à l'occupant des lieux.
À son arrivée sur les lieux, l'homme vivant dans la maison a immédiatement ouvert le feu. Le policier a eu le temps d'appeler des renforts avant de décéder suite à ses blessures, a précisé Scott McCollum. Les policiers ont ensuite échangé des coups de feu avec le tireur, avant de le blesser et de l'arrêter, a-t-il poursuivi au cours d'une conférence de presse. Selon des journaux locaux citant des sources policières, le suspect est ensuite décédé en détention.
"La situation ici est très chaotique. Nous avons beaucoup d'informations qui arrivent, nous avons plusieurs scènes de crime, et nous demandons aux gens d'être patients pendant que nous essayons de savoir pourquoi cette tragédie est arrivée", a ajouté Scott McCollum. Selon Scott McCollum, les enquêteurs cherchaient toujours dans en fin d'après-midi à déterminer les motivations du forcené. Il n'a donné aucun détail sur son identité, l'arme qu'il a utilisée ou l'avis d'expulsion qui lui était destiné.
Cette fusillade fait suite à deux tueries qui ont endeuillé les États-Unis en quelques semaines. Le 5 août, un ancien soldat néonazi proche de groupuscules racistes a tiré dans un temple sikh à Oak Creek, dans le Wisconsin (Nord), tuant six fidèles avant de se donner la mort après avoir été blessé par des policiers. À peine 15 jours auparavant, le 20 juillet un jeune homme de 24 ans avait tué 12 personnes lors de la première du film Batman à Aurora dans le Colorado (Ouest). Dans les deux cas, les forcenés avaient acheté légalement les armes qu'ils ont utilisées pour commettre leurs crimes.
AFP/VNA/CVN