Pour la création de cette chaire, l'AUF a mis en place un dispositif qui en rend accessible les travaux dans le monde entier, en complément de la diffusion des leçons et des cours sur le site internet du Collège de France.
Esther Duflo a donné sa leçon inaugurale. Cette leçon a été suivie en direct et en différé par un large public dans une dizaine de campus numériques francophones de l'AUF dans les pays en développement.
Suite à cette leçon, un débat en visioconférence a été organisé récemment entre Esther Duflo, présente dans les locaux de l'AUF à Paris, et 5 campus numériques francophones - Antananarivo (Madagascar), Bamako (Mali), Rabat (Maroc), Sofia (Bulgarie) et Yaoundé (Cameroun) - regroupant un public composé de professeurs, de chercheurs, d'étudiants et d'acteurs du développement.
Cette première mise en œuvre du partenariat avec le Collège de France ainsi que la thématique de cette chaire rejoignent exactement les buts et les principes suivis par l'AUF, association de 700 universités et établissements d'enseignement supérieur et de recherche dans le monde. L'Agence, en donnant toutes ses chances à l'excellence, mobilise la communauté universitaire et les savoirs contre la pauvreté. Le débat organisé avec Esther Duflo a permis aux partenaires présents dans les campus numériques de contribuer par leurs vécus et leurs expériences de terrain aux pistes de réflexion ainsi tracées, de débattre des moyens et méthodes pour aborder la problématique d'une politique sociale en faveur de la lutte contre la pauvreté efficace, de suggérer des idées sur de nouvelles formes de coopération et d'enseignement faisant appel aux nouvelles technologies. Suite au succès de ce premier débat, plusieurs campus numériques organiseront également des retransmissions et des débats pour les cours d'Esther Duflo jusqu'à la mi-février et à l'occasion d'un séminaire international.
Un second cycle de visioconférences et de retransmissions est prévu à l'occasion de la leçon inaugurale de la Chaire "Développement durable" (le 5 mars 2009), avec le professeur Henri Leridon, démographe.
AUF/CVN