"J'ai adressé cet après-midi au ministre nos vifs remerciements pour tout ce que l'Allemagne a fait pour le peuple afghan, pour son engagement continu dans cet effort important", a déclaré Mme Clinton qui a réservé à M. Steinmeier sa deuxième rencontre avec un homologue étranger depuis son arrivée à la tête du département d'État le 22 janvier. "Comme l'a dit le président Obama, nous avons besoin que nos alliés les plus proches, comme l'Allemagne, nous aident à assurer le succès et la stabilité du peuple afghan en cette période très importante", a ajouté le chef de la diplomatie américaine.
Prenant la parole à son tour, M. Steinmeier s'est abstenu de mentionner l'Afghanistan parmi les sujets de conversation abordés avec Mme Clinton, évoquant plutôt le lien transatlantique, le Proche-Orient et l'Iran. Mais alors qu'on l'interrogeait sur ce qu'elle attendait de l'Allemagne en Afghanistan, Mme Clinton a fait allusion à des remarques "constructives" de M. Steinmeier pendant leur entretien. "Au cours de nos discussions, nous avons évoqué les besoins multiples de l'Afghanistan", a-t-elle indiqué. "Je remercie Frank pour son avis très constructif sur ce qui est possible et sur la façon dont nous pouvons nous assurer que notre politique afghane sera aussi unifiée et constructive que possible".
Le même jour, Mme Clinton reçoit son homologue britannique David Miliband. Ils ont ont appelé mardi à un cessez-le-feu temporaire au Sri Lanka entre le gouvernement et les séparatistes tamouls pour raisons humanitaires.
Mme Clinton et M. Miliband "appellent le gouvernement du Sri Lanka et le LTTE à s'accorder sur un cessez-le-feu temporaire", indique un communiqué commun publié par le département d'État peu après une rencontre des 2 ministres à Washington.
"Les 2 parties doivent permettre aux civils et aux blessés de quitter la zone de conflit et ouvrir l'accès aux organisations humanitaires", ajoute le communiqué. "Nous appelons également les 2 parties à permettre à l'aide alimentaire et médicale d'atteindre ceux qui sont piégés par le conflit, de coopérer avec le CICR (Comité international de la Croix-Rouge) pour permettre l'évacuation des cas médicaux urgents, et d'assurer la sécurité du personnel médical et humanitaire", précise le texte. "Le LTTE et le gouvernement du Sri Lanka doivent respecter les lois internationales sur les conflits armés", conclut-il.
M. Miliband et Mme Clinton ne vont pas jusqu'à demander aux rebelles des Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE) de négocier les conditions d'une reddition avec le gouvernement du président sri-lankais, Mahinda Rajapaksese.
AFP/VNA/CVN