La force française Licorne réduit ses troupes en Côte d'Ivoire

La force française Licorne basée en Côte d'Ivoire, estimant "bonne" la situation sécuritaire dans le pays, envisage une réduction progressive de ses troupes, a annoncé le 2 février à Abidjan l'ambassadeur de France, André Janier.

"Au terme de l'opération de réduction, il ne restera plus que 900 éléments en Côte d'Ivoire. Mais les capacités stratégiques de la force resteront identiques, avec des moyens certes différents", a déclaré M. Janier lors d'une conférence de presse.

"Au delà du réajustement militaire, le mandat de la Licorne reste identique, à savoir la protection de la communauté française en cas de besoin et le soutien aux casques bleus de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI)", a expliqué le diplomate français.

De son côté, le commandant de la force Licorne, le général Philippe Houbron, a indiqué que la majorité des troupes de Licorne rentreront en France au terme d'une relève qui débutera dans le mois de juin avec une réduction de 300 éléments.

"La situation sécuritaire (en Côte d'Ivoire) s'est nettement améliorée. Mais s'il y a éventuellement des incidents graves qui compromettent le processus de paix, nos renforts stratégiques basés dans les autres pays africains comme le Gabon et Djibouti interviendront", a-t-il prévenu.

Le 28 janvier, le Premier ministre français François Fillon avait annoncé le retrait, dès cette année, de 1.100 des 2.000 soldats français stationnés en Côte d'Ivoire.

La force Licorne sous mandat onusien, dont le fonctionnement coûte 150 millions d'euros par an, a été déployée en Côte d'Ivoire après l'éclatement de la crise militaro-politique en septembre 2002 qui a vu la moitié Nord du pays contrôlée par l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN). Son effectif, qui a atteint les 5.400 hommes au plus fort de la crise, a connu une première réduction progressive après la signature en mars 2007 de l'accord de Ouagadougou entre les FN et le camp du président ivoirien Laurent Gbgabo.

L'élection présidentielle en Côte d'Ivoire, initialement prévue pour octobre 2005 et censée sortir définitivement le pays de la crise, a été repoussée à plusieurs reprises, faute de consensus politique et de moyens financiers.

XINHUA/VNA/CVN

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