La déclaration a été publiée à l'issue du 19e Sommet ibéro-américain, tenu du 29 novembre au 1er décembre dans la ville côtière portugaise d'Estoril.
"Nous réitérons notre condamnation totale de tous les actes de terrorisme comme acte criminel et injustifiable tout en réaffirmant notre engagement à combattre le terrorisme sous toutes ses formes et manifestations avec l'adhésion stricte au droit international et aux normes internationales de la protection des droits humains", indique la déclaration.
"Nous nous engageons également à prendre des mesures pour prévenir, punir et éradiquer le financement et la préparation de tout acte terroriste et refuser l'asile aux instigateurs, financiers, auteurs, promoteurs ou participants des activités terroristes", ajoute la déclaration.
Les dirigeants ont aussi réaffirmé leur attachement à la Stratégie globale des Nations unies contre le terrorisme, adoptée en septembre 2006.
Pour appliquer complètement le document de l'ONU, il est nécessaire d'éviter l'impunité pour ceux qui commettent des actes terroristes, ont-ils souligné. Ils ont demandé à tous les États de coopérer complètement dans la lutte contre le terrorisme afin de trouver, capturer, refuser l'asile et amener devant la justice, sur la base du principe de la poursuite ou de l'extradition et de leur propre législation nationale, ceux qui soutiennent, facilitent le financement, la planification, la préparation ou la commission d'actes terroristes, fournissent l'asile ou participent ou tentent de participer à de tels actes.
Les dirigeants participant au 19e sommet ibéro-américain ont également demandé le 1er décembre un retour immédiat au pouvoir du président renversé du Honduras, Manuel Zelaya, sans toutefois atteindre un consensus sur la légitimité des élections tenues le 6 décembre dans le pays.
La plupart des dirigeants ont rejeté les élections au Honduras, alors que le Panama, le Costa Rica, la Colombie et le Pérou sont plutôt favorables à la reconnaissance de ces élections, remportées par le conservateur Porfirio Lobo.
Le sommet a par ailleurs adopté une résolution condamnant le coup d'État de juin ayant renversé M. Zelaya, et a demandé son retour immédiat au pouvoir.
Ils ont également demandé l'arrêt des harcèlements subis par l'ambassade du Brésil au Honduras, qui abrite M. Zelaya depuis septembre dernier.
Certains pays membres, dont le Brésil et les membres de l'Alliance bolivarienne pour les Amériques, ont exprimé leur refus de reconnaître les élections au Honduras.
XINHUA/VNA/CVN