M. Iglesias a reconnu la pertinence de la question du Honduras même si elle n'était pas à l'ordre du jour de la réunion, qui rassemble les représentants de 22 pays ibéro-américains, et a souligné que "tout le monde comprend que tout ce qui ce passe au Honduras représente une régression vis-à-vis d'un chemin démocratique".
Il a également expliqué que certains représentants estiment que les élections au Honduras, qui se sont tenues dimanche dernier, sont illégales, tandis que d'autres les estiment légales. "L'important est qu'il y a des positions divergentes sur cette affaire, mais qu'une solution sera trouvée pour utiliser le résultat des élections d'une manière positive", a-t-il ajouté.
Tous les pays ibéro-américains (Amérique latine, Portugal, Espagne et Andorre) ont condamné le coup d'État qui a renversé Manuel Zelaya de la présidence du Honduras et ont demandé son retour à sa position. Durant la semaine passée, le Pérou, le Costa Rica et le Panama ont annoncé qu'ils reconnaîtraient, suivant en cela les États-Unis, le résultat des élections de dimanche, créant ainsi une fissure dans la région.
M. Iglesias a exprimé sa confiance qu'une commission, présidée par le Portugal, est capable de trouver le 1er décembre une solution sur la crise politique au Honduras. Selon lui, il y a des divergences naturelles au sommet, mais l'atmosphère générale de l'événement est très cordiale.
Il a affirmé qu'hormis le problème au Honduras, les représentants au sommet vont également discuter des sujets tels que la crise financière internationale et la prochaine conférence de l'ONU sur le changement climatique. Il a également fait l'éloge de l'initiative du Sommet de l'Amazonie, tenue la semaine dernière au Brésil.
XINHUA/VNA/CVN