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Des Palestiniens manifestent à Gaza contre l'inauguration de l'ambassade américaine à Jérusalem, le 14 mai. |
Le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad Maliki a précisé dans un communiqué que la saisine s'appuyait sur la Convention de Vienne de 1961 sur les relations diplomatiques, qui régit les rapports diplomatiques entre États.
Il a précisé qu'il avait auparavant adressé en mai dernier une lettre au Département d'État américain l'enjoignant à ne pas procéder à ce transfert car celui-ci violait la convention de Vienne et les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l'ONU.
Une lettre restée sans réponse, selon lui. Le chef de la diplomatie palestinienne a noté que ces résolutions ont réaffirmé de façon constante que toute décision ou tout acte visant à modifier le statut de Jérusalem seraient considérés comme "nul et non avenu".
Le président américain Donald Trump avait annoncé en décembre dernier qu'il reconnaissait Jérusalem comme la capitale de l'État hébreu et que les États-Unis allaient transférer leur ambassade de Tel Aviv vers Jérusalem.
Les Palestiniens considèrent Jérusalem-Est comme leur capitale, tandis qu'Israël revendique toute la ville. Jérusalem-Est a été annexée par Israël lors de la guerre des Six-Jours en 1967, avant que la cité ne soit proclamée capitale éternelle d'Israël en 1980.
Une décision qui n'a pas été reconnue par la communauté internationale.