Les négociateurs des 12 pays ont exprimé leur détermination de débloquer les discussions après l'échec d'une précédente rencontre à Hawaï en juillet. Concrètement, ils sont parvenus à un consensus en matière de levée des barrières tarifaires contre les pièces détachées automobiles importées en Amérique du Nord.
À la différence de la dernière rencontre à Hawaï, le Canada et le Mexique se sont dits prêts à ouvrir le marché nord-américain en faveur des pièces détachées automobiles produits en Asie, une question toujours en suspens durant le processus de négociations du TPP.
Les négociateurs des 12 pays ont exprimé leur détermination de débloquer les discussions après l'échec d'une précédente rencontre à Hawaï en juillet. |
Photo : Lapresse/CVN |
Ces deux pays ont demandé que les automobiles bénéficiant d'une exemption fiscale satisfassent aux exigences d'avoir au moins 45% des pièces détachées produites par les pays participant au TPP. Pour expliquer cette demande, le Canada et le Mexique ont cité le chiffre de 60% appliqué pour les pays participant à l'Accord de libre-échange de l'Amérique du Nord (ALENA). Cependant, le chiffre engagé par le Japon est de seulement 32,5%.
La volonté des deux pays de relâcher leurs règlements et d'ouvrir le marché d'importation automobile permettra d'espérer la levée de l'un des obstacles des négociations du TPP.
Devant la presse, le ministre japonais de l’Économie, Akira Amari, s'est déclaré convaincu que les pourparlers aboutiraient bientôt à une convention. De son côté, le ministre australien de l’Économie, Andrew Robb, a indiqué que les parties s'efforçaient de régler leurs désaccords en dépit du travail à faire pour y parvenir.
Cependant, les négociations ont rencontré des impacts concernant l'ouverture du marché des États-Unis et du Canada pour les produits laitiers de la Nouvelle-Zélande et le protectionnisme des produits pharmaceutiques de nouvelle génération.
Le Premier ministre de Nouvelle-Zélande, John Key, a estimé que le cycle de négociations était une bonne opportunité pour achever les négociations du TPP, tout en alertant sur les impacts au niveau politique si les négociations se prolongent. "La rencontre entre les ministres de l’Économie lors du prochain Sommet de l'APEC en novembre aux Philippines sera la dernière opportunité pour parvenir à la signature du TPP à la fin de 2015", a-t-il ajouté.
Engagés en 2008, les pourparlers rassemblent l'Australie, le Brunei, le Canada, le Chili, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour, les États-Unis et le Vietnam.