Les responsables russes, qui luttent contre plusieurs centaines d'incendies provoqués par une canicule sans précédent en Russie, avaient déjà assuré le 14 août que la situation autour de Sarov avait "cessé d'être critique" et ne présentait pas de risque de catastrophe atomique.
Le 15 août, le ministère des Situations d'urgence a indiqué que le nombre d'incendies dans les régions de Nijni Novgorod et de Mordovie - les 2 régions limitrophes où se trouve le centre de recherche nucléaire de Sarov - avait diminué.
"Malgré les températures toujours élevées, l'homme commence à l'emporter sur les feux de forêt. On assiste à une tendance réelle vers une réduction du nombre d'incendies dans la région pour la première fois depuis ces derniers jours", ont assuré dans un communiqué les services du ministère des Situations d'urgence de la Volga. Les incendies dans la région de Nijni Novgorod ont régressé de façon significative au cours des derniers jours, permettant aux services d'urgence de se concentrer sur les feux dans le parc naturel de la République de Mordovie, une réserve voisine de Sarov, a affirmé à l'AFP Mikhaïl Tourkov, un porte-parole du ministère.
Le chef de l'agence nucléaire russe Rosatom, Sergueï Kirienko, a indiqué le 14 août qu'il avait inspecté la zone autour de Sarov, entourée de forêts. "Il n'y a pas de risque nucléaire, pas de menace radioactive et il n'y même pas de menace écologique d'envergure sur le territoire de Sarov", a-t-il déclaré.
Les fumées ont fait leur réapparition dans la capitale russe, portées par des vents depuis les régions voisines de Riazan et de Vladimir, dans le Centre de la Russie, où 3 importants feux de tourbières faisaient rage.
AFP/VNA/CVN