La baisse du PIB du monde industrialisé ralentit

Le président de la Banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude Trichet, a réitéré le 23 mai que la chute du Produit intérieur brut (PIB) dans le monde développé était en train de ralentir, la reprise étant attendue en 2010.

"Nous sommes dans une situation où nous assistons à un ralentissement progressif de la chute du PIB dans le monde industrialisé", a-t-il dit Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne (BCE), au cours d'une conférence de presse, à Rome. Il s'exprimait à l'issue d'une réunion du Groupe des 30 qui rassemble des banquiers centraux et des personnalités du monde de la finance.

"Nous verrons probablement que la chute est de plus en plus faible, mais les chiffres resteront négatifs et cela pourrait durer toute l'année en cours. Les chiffres positifs vont apparaître dans le courant de l'année prochaine", a-t-il estimé. Dans les pays émergents, "nous pourrions voir quelque chose se matérialiser plus rapidement", a ajouté le président de la BCE.

"La locomotive de la reprise sera le monde émergent", a renchéri le président du Groupe des 30, Jacob Frenkel, ancien gouverneur de la Banque centrale d'Israël.

Mais malgré le rôle de locomotive joué par les pays émergents, la reprise sera "lente", a prévenu Tharman Shanmugaratnam, ministre des Finances de Singapour.

"Nous devons accepter que même si la reprise est en marche (...), elle sera lente" et "nous risquons de passer par une période d'au moins quelques années de croissance plus faible que celle que nous avons connue au cours des 5, 10 dernières années", a-t-il souligné.

M. Trichet avait déjà estimé il y a 2 semaines que l'économie se trouvait à un "point d'inflexion" et que la reprise devrait intervenir "dans le courant de l'année 2010".

Le Fonds monétaire international (FMI) prévoit cette année un recul du PIB des pays développés de 3,8% avant une stabilité en 2010. Au niveau mondial, il table sur une baisse de 1,3% suivi d'une reprise en 2010 de +1,9%.

M. Trichet a par ailleurs confirmé qu'il était "hors de question" de modifier le rôle et la mission de la BCE dans le maintien de la stabilité des prix.

"Les banques centrales existent pour assurer la stabilité des prix qui est un élément crucial pour la confiance" sur les marchés, a estimé le président de la BCE.

AFP/VNA/CVN

(25/05/2009)

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