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Les forces loyales au gouvernement d'union nationale sur la périphérie ouest de Syrte, le 2 juin en Libye |
La perte de Syrte représenterait un énorme revers pour l'EI, alors que l'organisation jihadiste fait face en Irak et en Syrie, les deux pays où elle est le mieux implantée, à plusieurs offensives soutenues par les États-Unis et par la Russie.
Les forces loyales au gouvernement d'union nationale (GNA) libyen "avancent rapidement contre l'EI en Libye et ont commencé à entrer dans son bastion de Syrte", a déclaré sur Twitter, Brett McGurk, l'envoyé spécial du président américain Barack Obama auprès de la coalition anti-EI.
Cette offensive contre la ville portuaire située à 450 kilomètres à l'est de Tripoli est menée par des forces terrestres, aériennes et maritimes.
Elle a permis aux forces du GNA d'avancer jusqu'au centre de Syrte, "où les affrontements continuent", a déclaré le porte-parole de ces forces, Mohamad Ghassri.
"L'opération ne va pas durer encore longtemps", a affirmé le porte-parole, espérant "être en mesure d'annoncer la libération de Syrte dans deux ou trois jours".
Le blocage par la marine de la façade maritime empêche les jihadistes "de s'enfuir par la mer", selon un autre responsable militaire.
Le Pentagone s'est réjoui des développements en cours à Syrte. "Nous surveillons la situation très étroitement et nous sommes encouragés par ce que nous voyons", a déclaré le 9 juin à la presse le porte-parole du secrétariat américain à la Défense, Peter Cook.
Ces développements "montrent que le gouvernement d'union nationale comme les forces qui le soutiennent progressent", a ajouté M. Cook.
Les forces loyales au GNA avaient annoncé le 12 mai le début de l'offensive pour chasser l'EI de la bande littorale d'environ 200 kilomètres de long qu'il a conquise depuis 2015.
Elles ont repris Abou Grein (130 kilomètres à l'ouest de Syrte), puis l'importante base aérienne d'al-Gordabia, la centrale thermique de Syrte, et trois casernes situées à une vingtaine de kilomètres du centre-ville. Et l'armée a annoncé le 9 juin la reprise de Harawa, l'une des trois plus importantes localités de la région, à 70 kilomètres à l'est de Syrte.
AFP/VNA/CVN