Les États-Unis, premier partenaire de la France pour la recherche médicale

Les États-Unis sont le premier partenaire de la France pour la coopération internationale en matière de recherche médicale, avec 1.500 collaborations actuellement et ce chiffre s'accroît, a indiqué mardi 1er juillet le directeur de l'Institut français de la santé et de la recherche médicale (Inserm), Thierry Damerval.

Thierry Damerval, directeur de l'Institut français de la santé et de la recherche médicale.  

Tous ces partenariats entre les laboratoires de l'Inserm et américains - en particulier en neuroscience, en génétique, dans la lutte contre le cancer, les maladies infectieuses et cardiovasculaires - donnent lieu à plus de 800 co-publications par an dans des revues scientifiques, a-t-il précisé.
M. Damerval est en visite aux États-Unis pour participer à un colloque organisé par l'ambassade de France sur la coopération franco-américaine dans la recherche sur les sciences de la vie.
Il a souligné qu'un certain nombre de ces collaborations s'inscrivaient dans la durée, avec la création de six laboratoires internationaux associés avec entre autres l'hôpital universitaire du Mount Sinai à New York, la fondation Rockefeller ou l'Institut Scripps à San Diego (Californie). Un autre de ces laboratoires est en voie de création avec la faculté de médecine de l'Université Emory à Atlanta (Géorgie).
Il a aussi cité une unité de recherche associée à l'Université de Californie à Irvine en neuroscience et en épigénétique.
Outre ces accords avec des laboratoires et centres de recherche privés, l'Inserm, qui célèbre cette année son cinquantième anniversaire, coopère avec les Instituts nationaux américains de la Santé (NIH), en particulier l'Institut du cancer (NCI) et des maladies infectieuses (NIAID) où des travaux sur le sida occupent une place importante.
Pour les États-Unis, "la France est quantitativement le quatrième partenaire au niveau mondial" en recherche biomédicale et "il y a de plus en plus de discussions" avec l'Inserm dans le cadre européen ou en bilatéral. "Dans les deux cas, nous sommes des interlocuteurs des États-Unis", a insisté Thierry Damerval.
Ces discussions portent surtout sur la recherche clinique et les maladies neurodégénératives comme Alzheimer, a-t-il dit, relevant qu'il existe "un lien naturel très fort" avec les milieux américains de la recherche vu qu'un grand nombre de chercheurs français font des études postdoctorales aux États-Unis.
Pour encourager des scientifiques américains à aller travailler dans les laboratoires de l'Inserm, M. Damerval a signé mardi 1er juillet un accord avec l'ambassade de France pour adhérer à un programme de bourses qui, pour les sciences de la vie, compte déjà une vingtaine de candidats américains par an.
Le directeur de l'Inserm a jugé que la recherche biomédicale française était "compétitive", rappelant que la France se situait au deuxième rang en Europe, selon le Conseil européen de la recherche qui octroie des fonds à des chercheurs sur la base de critères compétitifs.
Concernant le budget de la recherche en France, il a estimé que malgré "les difficultés actuelles et la situation compliquée du pays, le monde de la recherche a été préservé".

AFP/VNA/CVN

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