Les États-Unis ont affirmé qu'ils poursuivraient fermement leurs efforts en faveur de la paix et de la sécurité d'Israël avec le prochain gouvernement israélien tout en se gardant de s'exprimer sur les résultats. "Nous attendons avec impatience de travailler avec le prochain gouvernement israélien à renforcer la relation particulière qui existe entre les États-Unis et Israël, avec la ferme intention de faire porter nos efforts sur la sécurité d'Israël et les progrès dans la recherche de la paix entre Israël et les Palestiniens, et entre Israël et ses voisins", a commenté un porte-parole de la Maison Blanche, Mike Hammer.
La France, de son côté, a exhorté le futur gouvernement israélien à "s'inscrire dans le processus de paix" et à le conclure "au plus vite", selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Eric Chevallier. Ce dernier a notamment souligné que "quelle que soit l'issue des discussions pour former un nouveau gouvernement", la France "continuera à appeler le gouvernement israélien actuel et son successeur à prendre les engagements nécessaires à la consolidation du cessez-le-feu à Gaza". Il a également indiqué que la France attendait "de ce gouvernement qu'il respecte intégralement les engagements souscrits par Israël au titre de la Feuille de route du Quartette, au premier chef le gel total de la colonisation, y compris à Jérusalem-Est et sans aucune exception".
Le président Nicolas Sarkozy a émis mercredi le souhait de voir les prochains dirigeants israéliens "avoir l'obsession de la paix". Enfin, l'Union européenne (UE) a, elle aussi, appelé le futur gouvernement à "honorer les obligations prises par Israël" dans le cadre du processus de paix et à "éviter les mesures rendant impossible" la coexistence de 2 États palestinien et israélien.
Selon les médias et analystes, Benjamin Netanyahu, le leader du Likoud, la principale formation de la droite israélienne est assurée de devenir Premier ministre après les législatives du 10 février. Faute d'alliés politiques, la dirigeante du parti Kadima (centre droit), Tzipi Livni, n'a aucune chance de former un nouveau gouvernement à ce stade bien que son parti devance d'un siège le Likoud, selon ces sources.
Elles relèvent que pour l'heure, la dirigeante du Kadima ne peut compter que sur le soutien des 28 députés sur 120 de la nouvelle Knesset, vu que les formations de gauche elles-mêmes sorties très affaiblies par le scrutin ne lui ont pas donné leur appui, alors que l'extrême droite et les partis religieux penchent pour le candidat de la droite.
XINHUA-AFP/VNA/CVN