Dans un bureau de vote, le 16 juin au Caire. Photo : AFP/VNA/CVN |
Le deuxième tour de la présidentielle, qui se déroule sur deux jours, met aux prises un ténor des Frères musulmans, Mohammed Mursi, et l'ultime Premier ministre de Moubarak, Ahmad Chafiq, considéré comme le candidat de l'armée.
Les opérations de vote se sont déroulées sans accroc majeur le 16 juin, mais quelques heures avant la fermeture des bureaux de vote à 21h00 (19h00 GMT), l'armée a annoncé la dissolution du parlement élu en janvier, en application d'une décision de justice invalidant les législatives.
"Les menaces constantes de dissoudre le parlement élu par 30 millions d'Égyptiens et d'Égyptiennes confirment la volonté du Conseil militaire de s'emparer de tous les pouvoirs", a réagi le Parti de la Liberté et de la Justice (PLD), issu de la puissante confrérie islamiste.
Le PLD a réclamé que cette décision fasse l'objet d'un "référendum libre et transparent parce que la volonté du peuple ne peut être annulée que par la volonté du peuple".
Par une chaleur écrasante, des électeurs ont fait la queue dès le petit matin devant les bureaux de vote dont l'ouverture a été prolongée d'une heure pour encourager la participation dans la soirée.
Près de 50 millions d'électeurs sont appelés à voter pour choisir le successeur de Hosni Moubarak. Les résultats officiels sont attendus le 21 juin.
La course à la présidentielle a divisé le pays entre ceux qui craignent un retour à l'ancien régime si M. Chafiq est élu et d'autres qui rejettent l'entrée de la religion en politique en cas de victoire des Frères musulmans.
AFP/VNA/CVN