La rencontre côté Sud, dans la ville de Musan, entre 13 responsables nord-coréens et quatre sud-coréens, a été décidée après le séisme et le tsunami du 11 mars au Japon, qui a ravagé le Nord-Est du pays et fait plus de 26.000 morts ou disparus.
Après la catastrophe japonaise, le bureau des tremblements de terre de Pyongyang a proposé des activités de recherche conjointe sur le Mont Paekdu, situé à la frontière entre la République populaire démocratique de Corée (RPDC) et la Chine, une montagne considérée comme sacrée par le Nord et le Sud.
La RPDC affirme que le dirigeant actuel, Kim Jong-Il, a vu le jour sur cette montagne.
La dernière éruption du Mont Paekdu remonte à 1903. Mais selon les experts, cette montagne de 2.740 m est sans doute encore active, au regard des données topographiques et des images satellites.
En cas d'éruption, le lac immense qui est près du Mont pourrait déborder et provoquer de graves inondations.
Selon le ministre sud-coréen de l'Unification, Hyun In-Taek, cette recherche conjointe sur le Mont Paekdu, si elle se déroule sans heurt, pourrait déboucher sur plusieurs projets de coopération entre les deux voisins.
AFP/VNA/CVN