Les cultivateurs en pleine haute saison du Têt

Le Têt traditionnel approchant, les villages de floriculture de Dà Lat (province de Lâm Dông, hauts plateaux du Centre) sont de plus en plus animés. Cette année, avec les caprices climatiques, les fluctuations des prix des fleurs sont difficiles à prévoir.

Les inondations historiques de novembre dernier ont détruit une grande partie des cultures florales de Hanoi et des provinces avoisinantes. Et celles des provinces du Centre et de Hô Chi Minh-Ville ont connu un sort identique avec les calamités naturelles. S'il est certain que les cultivateurs de Dà Lat pourront approvisionner en fleurs le marché, en revanche, personne ne sait de combien les prix augmenteront.

Selon le Centre agricole de Dà Lat, la ville recense actuellement 360 ha de floriculture. Elle fournira 108 millions de tiges de chrysanthèmes et glaïeuls d'ici le Têt, sans compter les rosiers, gerberas et œillets. Le village de Thai Phiên du 12e arrondissement, où la superficie de culture de fleurs est la plus importante, est désormais très animée entre les derniers soins des cultivateurs et l'arrivée des commerçants voulant passer une commande pour les fêtes. Cet arrondissement possède plus de 80 ha de floriculture, dont les produits seront vendus entre le 15e du 12e mois et le 15e jour du 1er mois du calendrier lunaire, et notamment plus de 40 ha avec 16 millions de fleurs réservées au Têt, essentiellement de chrysanthèmes. "C'est le début de la +course+ pour les cultivateurs et commerçants afin de réunir suffisamment de fleurs pour satisfaire les besoins des consommateurs de Hô Chi Minh-Ville et des villes, provinces du Nord, dont Hanoi", explique Hô Ngoc Dinh, président de l'Association des paysans du 12e arrondissement. "Outre les superficies habituelles, les horticulteurs ont augmenté leurs surfaces de 5 ha spécialement pour le Têt", ajoute-t-il. Les villageois de Hiêp An, à eux seuls, cultivent 20 sortes de fleurs sur 351 ha, ce qui représente près de 80 millions de fleurs.

Au dire de cultivateurs, la fleur est considérée comme une marchandise très "capricieuse". Il est difficile de prévoir les fluctuations de son prix, qui interviennent chaque jour, sinon chaque heure. "Ce Têt, le manque de fleurs est prévu du fait que Dà Lat et Sa Pa (province de Lào Cai, Nord) ne peuvent à eux seuls approvisionner tout le marché domestique. On peut donc compter sur l'arrivée des fleurs chinoises, mais si la neige tombe au Hainan (Chine), l'offre sera insuffisante et les prix monteront en flèche", prévient un cultivateur.

Les pêchers de Sa Pa sont présents à Hanoi

Il y a 2 sortes de pêchers à Sa Pa, appréciés sur le marché, le dào môc (grand pied mais peu de boutons) et le dào phai (avec de nombreux boutons). "Auparavant, les pêchers étaient plutôt considérés comme des arbres fruitiers. Aujourd'hui, la vente de plants aux citadins, notamment les Hanoiens, est beaucoup plus rentable", explique Ma A Châu, un vieil homme du bourg de Sa Pa. Un pêcher dào môc se vendrait de 7 à 8 millions de dôngs, et une branche, de 2 à 2,5 millions.

Cette année, dans la capitale, le coût d'un beau kumquat irait de 1 à 4 millions de dôngs. Pour les pêchers, le prix augmenterait de 20% en glissement annuel, de l'ordre de 500.000 à 2 millions de dôngs l'arbre. La location d'un pêcher est désormais une tendance affirmée parmi les entreprises. Cela leur permet d'économiser de 300.000 à 500.000 dôngs tout en bénéficiant d'une ambiance festive.

Quê Anh/CVN

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