Les Bourses mondiales portées par le cessez-le-feu entre l'Iran et Israël

Les Bourses mondiales évoluent à la hausse mardi 24 juin tandis que le pétrole creuse ses pertes après l'annonce de Donald Trump d'un cessez-le-feu entre l'Iran et Israël et que la Chine pouvait "désormais continuer à acheter du pétrole" à Téhéran.

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À la Bourse de Francfort, en Allemagne.
Photo : Xinhua/VNA/CVN

"Au cours des dernières 24 heures, le paysage géopolitique a radicalement changé, supprimant d'un seul coup la prime de risque (...) qui s'était accumulée au cours des 12 jours précédents", commente Ole Hansen, responsable de la stratégie matières premières chez Saxo Banque.

Un fragile cessez-le-feu est entré en vigueur mardi 24 juin entre l'Iran et Israël, après 12 jours de guerre et des frappes aériennes américaines qui ont pilonné les installations nucléaires de la République islamique.

"Les investisseurs estiment que le principal risque lié à la guerre entre les deux belligérants s'est estompé. Le retour vers les actions est ainsi motivé par l'espoir d'un cessez-le-feu durable", commente Jochen Stanzl, analyste chez CMC Markets.

En Europe, vers 14h00 GMT, Paris prenait 0,99%, Francfort 1,42%, Milan 1,54% et Londres 0,03%.

À Wall Street, dans les premiers échanges, le Dow Jones gagnait 0,62%, l'indice Nasdaq avançait de 0,97% et l'indice élargi S&P 500 de 0,68%.

Le président américain Donald Trump a affirmé que le cessez-le-feu était "désormais en vigueur", après avoir accusé les deux pays, principalement Israël, de l'avoir violé et demandé à son allié de ne "pas lâcher" de nouvelles bombes sur l'Iran.

Les deux pays ont affirmé qu'ils "riposteraient" à toute violation de la trêve.

Le regain d'intérêt pour les actions se fait "au détriment des valeurs refuges comme l'or", explique Ricardo Evangelista, analyste chez ActivTrades.

Vers 14h00 GMT, l'or, valeur refuge par excellence, reculait de 1,99% à 3.301 dollars l'once.

Tablettes d’or vendues à Séoul, en République de Corée. 
Photo : Yonhap/VNA/CVN

Sur le marché du pétrole, vers 14h00 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord chutait de 4,33% à 68,38 dollars et celui de son équivalent américain, le WTI, reculait de 4,42% à 65,48 dollars.

L'or noir a accéléré ses pertes après que Donald Trump a affirmé mardi 24 juin que la Chine pouvait "désormais continuer à acheter du pétrole à l'Iran", dans une apparente inflexion de la politique des États-Unis qui luttent d'ordinaire contre l'achat d'or noir en provenance de la République islamique.

Dans le sillage des prix du brut, le gaz naturel européen plogeait quant à lui de 11,52% à 35,85 euros le mégawattheure (MWh).

La chute des prix de l'énergie a entrainé avec elle les valeurs du secteur. TotalEnergies lâchait 3,19% à Paris, quand à Londres, BP chutait de 4,26% et Shell de 3,00%. Eni, à Milan, reculait de 2,81% vers 14h00 GMT.

À Wall Street, Exxon Mobil perdait 1,06% et Chevron 0,50%.

Powell temporise sur les taux

Le président de la Banque centrale des États-Unis (Fed), Jerome Powell, considère une nouvelle fois mardi que celle-ci peut "attendre" avant d'abaisser ses taux, en dépit de l'avis contraire d'autres membres et des pressions féroces de Donald Trump.

Il sera auditionné dès 14h00 GMT par la Commission bancaire de la Chambre des représentants. Il fera de même devant la Commission bancaire du Sénat mercredi 25 juin.

Une raffinerie de pétrole à Dammam, en Arabie saoudite. 
Photo : Xinhua/VNA/CVN

Une responsable de la Fed, Michelle Bowman, avait elle appelé lundi 23 juin à une baisse des taux directeurs en juillet, rejoignant son collègue Christopher Waller.

Vers 14h00 GMT, sur le marché des changes, le billet vert se stabilisait face à l'euro (-0,08%) à 1,1587 dollar pour un euro.

Le mariage de BBVA et Sabadell doit attendre

Le gouvernement espagnol a autorisé mardi 24 juin l'OPA hostile de la banque BBVA sur sa concurrente Sabadell, mais lui a imposé de strictes conditions qui l'empêcheront de devenir effective avant au moins trois ans.

"Le Conseil des ministres a décidé d'autoriser l'opération", mais "à condition que les deux entités conservent pendant trois ans une personnalité juridique et un patrimoine distincts, ainsi qu'une autonomie dans la gestion de leurs activités", a expliqué le ministre de l'Économie, Carlos Cuerpo, lors d'une conférence de presse.

À la Bourse de Madrid, BBVA - dont la cotation a été suspendue durant plusieurs heures mardi 24 juin, dans l'attente de la décision de l'exécutif - gagnait 2,58% vers 14h00 GMT, dans un marché orienté à la hausse (+1,33%). Le titre Sabadell gagnait 0,30%.

AFP/VNA/CVN

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