Selon les estimations de Bria Neubert du consulat général des ÉEtats-Unis de la mégapole du Sud, c’est désormais le moment pour le Vietnam d'établir un environnement encourageant la recherche, le développement et l'emploi des biotechnologies. Cet économiste a également fait remarquer que les décideurs politiques vietnamiens devraient étudier la meilleure manière de procéder ainsi, y compris la commercialisation sur le marché de produits issus des biotechnologies.
Le Vietnam a réussi à multiplier des espèces de bambou in vitro pour l'exportation. |
Chaque année, le Vietnam importe 3,7 milliards de dollars de premières matières pour la production d'aliments pour bétail, notamment du maïs et du soja probablement génétiquement modifiés, selon le Professeur-Docteur Bùi Chi Buu, directeur de l’Institut des sciences et des techniques d’agriculture du Sud. Le professeur Buu a souligné que le pays a pour objectif de réduire ses importations de produits agricoles et d’augmenter sa production de premières matières destinée au secteur des aliments pour animaux afin d’économiser des devises.
Le directeur du Département de la culture du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, Nguyên Tri Ngoc, a déclaré en marge du séminaire que le Vietnam prévoit la production d'organismes génétiquement modifiés (OGM) à partir de 2015, notamment du maïs. Il a cependant affirmé que le pays développe prudemment les OGM en recevant et en appliquant les technologies de manière sélective afin d'éviter tout effet sur la riziculture, et donc sur les exportations de riz.
AVI/CVN