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| Autour de la visite de travail de la secrétaire générale adjointe pour les affaires humanitaires et coordinatrice des secours d'urgence de l'ONU, Valerie Amos, le 7 mars à Homs en Syrie. |
La secrétaire générale adjointe pour les Affaires humanitaires et coordinatrice des secours d'urgence de l'ONU, qui est arrivée dans le pays le 6 mars dans la soirée, a effectué une "visite d'évaluation" dans l'agglomération de Homs; elle était accompagnée par les représentants du Croissant-Rouge syrien.
"Cette visite avait pour but d'évaluer la situation sur le terrain, nous n'avons pas encore pour le moment distribué d'aide humanitaire", a déclaré à la presse Khalid Ariksusi, directeur des opérations du Croissant- Rouge. Il a déclaré que le district de Baba Amr, un des bastions des forces d'opposition au président syrien Bachar al-Assad, restait "en grande partie déserté", les habitants ayant fui les affrontements armés entre les troupes gouvernementales et les insurgés.
Par ailleurs, Saleh Dabbakeh, porte-parole du Comité international de la Croix-Rouge en Syrie, a déclaré le 7 mars que les équipes de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge étaient entrées pour la deuxième fois dans la ville d'Abil, dans la province de Homs, pour y distribuer une aide d'urgence à environ 450 familles de Baba Amr.
Mme Amos, à qui l'entrée sur le territoire syrien avait dans un premier temps été refusée la semaine dernière, procède à une visite de trois jours dans le pays, afin de rencontrer les responsables syriens et de discuter de la situation humanitaire dans ce pays déchiré par les conflits. Elle a également pour objectif de convaincre les dirigeants syriens d'autoriser l'acheminement de l'aide humanitaire vers les villes les plus durement touchées du pays, notamment dans la province centrale de Homs.
Le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid al-Moallem, a rencontré Mme Amos le 7 mars, et a réaffirmé que la Syrie honorerait ses engagements et coopérerait avec la délégation de l'ONU, tant que celle-ci respecterait "la souveraineté et l'indépendance de la Syrie".
Le chef de la diplomatie syrienne a souligné que son pays faisait de réels efforts pour apporter nourriture et soins médicaux à ses citoyens, en dépit des sanctions économiques imposées par les pays occidentaux.
Par ailleurs, dans le cadre d'un nouvel effort de règlement d'une crise qui dure depuis des mois, Kofi Annan, l'ancien secrétaire général de l'ONU, a été désigné fin février comme envoyé conjoint de l'ONU et de la Ligue arabe. Il devrait se rendre à Damas le 10 mars, après avoir assisté au Caire à une conférence des pays arabes sur le dossier syrien.
Li Huaxin, l'envoyé spécial de la Chine en Syrie, a appelé le gouvernement syrien et les factions d'opposition à faire des efforts pour mettre fin à la violence et trouver une solution à la crise, par le biais d'un dialogue politique et de négociations pacifiques. Au cours d'une visite en Syrie qui a duré deux jours, M. Li a déclaré que la Chine était prête à travailler de concert avec la communauté internationale, et à jouer un rôle positif et constructif dans le processus de règlement pacifique de la crise syrienne, une crise qui selon l'ONU aurait déjà coûté la vie à plus de 7.500 personnes depuis mars 2011. Le 4 mars, le ministère chinois des Affaires étrangères a publié une déclaration en six points, réitérant la position que la Chine estime être la plus juste et la plus objective, à savoir que la crise syrienne doit être résolue par les Syriens eux-mêmes.
XINHUA/VNA/CVN