Sommet de l'aviation de Singapour, le 10 février. |
Organisé bisannuel, cet événement a réuni des décideurs politiques, des officiels gouvernementaux, des dirigeants de compagnies aériennes, ainsi que des représentants issus du secteur privé de différents pays d'Asie-Pacifique. Ils ont discuté des mesures pour renforcer les liens aériens et atteindre l'objectif de réduction de 1,5% par an des émissions de CO2 d'ici 2020 et de 50% entre 2005 et 2050.
Selon le ministre singapourien des Transports, Lui Tuck Yew, les compagnies aériennes low-cost et les services d'aviation se développent rapidement en Asie du Sud-Est et, plus généralement, en Asie-Pacifique. Parmi les 30 aéroports les plus fréquentés au monde, l'Asie-Pacifique en compte 10. Lui Tuck Yew a proposé que les gouvernements investissent davantage dans la construction d'infrastructures et le développement des ressources humaines.
L'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) a estimé que le secteur de l'aviation internationale aurait besoin de recruter 500.000 nouveaux techniciens et environ 350.000 pilotes d'ici à 20 ans.
La signature en 2011 d'un accord de transport aérien entre l'Association des Nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) et la Chine a contribué au renforcement de la connectivité et des intérêts économiques des deux parties. En outre, l'entrée en vigueur en 2015 de l'accord "ciel ouvert" entre les membres de l'ASEAN offrira un marché illimité pour les compagnies aériennes de la région, a souligné le ministre singapourien.
VNA/CVN