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Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères Jorge Arreaza, le 8 août 2017 à Caracas. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La mise en garde du président Trump, vendredi 11 août, est survenue après des jours de tensions croissantes entre les deux pays, les États-Unis perdant patience après quatre mois de manifestations ayant fait 125 morts et l'élection d'une Assemblée constituante controversée.
"Nous avons de nombreuses options pour le Venezuela, y compris une possible option militaire si nécessaire", a lancé le chef d'État aux journalistes dans son golf de Bedminster, dans le New Jersey (Nord-Est), où il est en vacances.
Le gouvernement socialiste vénézuélien a très mal pris cette déclaration, qui rappelle de mauvais souvenirs dans la région où la dernière intervention militaire américaine date de 1989, quand les États-Unis avaient envahi le Panama pour déloger son président, Manuel Noriega.
"La menace téméraire du président Donald Trump vise à entraîner l'Amérique latine et les Caraïbes dans un conflit qui perturberait, de manière permanente, la stabilité, la paix et la sécurité de notre région", a déclaré le ministre vénézuélien des Affaires étrangères Jorge Arreaza, lisant un communiqué au nom du président Nicolas Maduro.
La perspective d'une nouvelle intervention militaire américaine dans la région a généré un malaise chez plusieurs pays latino-américains, même ceux qui critiquent ouvertement le gouvernement de M. Maduro.
Le Brésil, la Colombie, le Pérou, le Chili, le Mexique, l'Equateur et le Nicaragua ont tous rejeté samedi la perspective d'un recours à la force.