Passé au-dessus de la grande île de Honshu, ce violent typhon a provoqué de très fortes pluies accompagnées de rafales de vent de plus de 200 km/h, causant des inondations et perturbant les transports.
Venu de l'océan Pacifique par le sud, ce cyclone a atteint le Japon par le centre avant de remonter vers le nord-est, balayant l'agglomération de Nagoya, la mégapole de Tokyo et la région du Tohoku (Nord-Est) déjà dévastée par le séisme et le tsunami du 11 mars.
Avant de quitter les terres et de repasser dans l'océan Pacifique au nord-est de l'archipel, Roke a évolué dans la zone de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima (220 km au nord-est de Tokyo), où les travaux en cours ont été temporairement suspendus.
L'exploitation de la centrale, Tokyo Electric Power (Tepco), a affirmé qu'aucun dommage n'avait été constaté à cause du typhon dans ce complexe atomique, où diverses dispositions de protection avaient été prises.
La perturbation continuait le 22 septembre sa course et se trouvait à environ 250 km au nord-est de l'extrémité orientale de l'île de Hokkaido (Nord) vers 13h40 locale (04h40 GMT), d'après l'agence de météorologie.
AFP/VNA/CVN